Jour 3: Toronto & Peel Regional Police Station (12 Division)

Journée en deux parties aujourd’hui: une avant et une après… la découverte du ‘blouch‘ dans la portière de la voiture de location, une fois arrivés à Toronto pour les visites de la journée 🙁 On y reviendra…

Ce matin, nous sommes donc partis à Toronto pour les visites du jour. Un passage dans un (inévitable) magasin de patchwork pour Marie, chez Sew Sisters; je reste dans l’auto 😀 (Marie : J’ai trouvé du fil à quilter pour mon Dear Jane!) Nous roulons ensuite vers le centre-ville, où nous stationnons la voiture dans un parking. C’est la que nous faisons la désagréable découverte du jour: quelqu’un a endommagé la voiture de location 🙁 On y reviendra…

On commence la journée par la visite d’une foire d’artistes (contemporains) canadiens: peintres, sculpteurs, céramistes, artisans s’y côtoient pour tenter de vendre leurs créations. Rien ne nous tape vraiment dans l’œil si ce n’est une table de salon, mais ce ne sera pas possible de la ramener dans nos valises. La ‘foire’ se déroule au pied du City Hall. Les rues voisines sont rendues piétonnes pour un événement qui a lieu ce we; on en profite.

Après cela, nous nous dirigeons vers le HRC pour remplir une de nos missions pour Manu et nous en profitons, bien évidemment, pour nous rassasier. Avec le Hickory burger, j’ai pris une belgian beer… et j’ai été surpris! Une blanche avec un citron, j’avais déjà vu (je ne me souviens pas en avoir déjà bu) mais une blonde avec un quart d’orange, c’est surprenant! Pour la seconde, j’ai pris une Canadian 🙂

Nous poussons ensuite jusqu’au Musée du Textile de Toronto, que Marie accepte de visiter seule, étant donné le peu de plaisir (supposé) que je pourrais prendre à le visiter; je lis un manga pendant ce temps. (Marie : Moi, j’ai bien aimé le musée du textile; surtout ce superbe sashiko !)

Nous roulons ensuite vers les bords du lac pour rejoindre la Power Plant, une ancienne centrale électrique reconvertie en MAC. La balade le long du lac nous a plus plu que la visite en elle-même (mais il faut avouer que je n’étais pas dans d’excellentes dispositions. Marie : « rapport au bloutch sûrement »).

Il est à peu près 16:00 quand je n’y tiens plus et que je demande à rentrer pour effectuer les démarches nécessaires pour couvrir l’incident arrivé durant la nuit précédente sur le parking de notre hôtel. Quelqu’un a donc endommagé le flan droit de notre voiture avec son pare-chocs [une (très) grosse griffe (de 25cmx25cm) sur la portière arrière droite] et est parti sans laisser ses coordonnées; vous imaginez ça… au Canada, le pays où tout le monde laisse sa porte ouverte?

Marie : Dis, chou. Tu écris tout un roman à propos de ce bloutch !
Ben : Oué, c’est pour Cédric. Comme ça il sait ce qu’il doit faire si ça lui arrive.
Marie : Ah… ok.
Ben : N’écris pas ça, ça va lui lui porter la poisse. Il ne va pas aimer…
Marie : Trop tard, j’ai écrit notre dialogue. Désolée Cédric !

J’ai donc consulté la doc livrée avec le contrat de la voiture ainsi que le contrat d’assurance lié à ma carte de crédit (et qui, a priori, m’assure dans ce genre de cas). Conclusion: il faut aller faire un PV au commissariat. Ce que nous faisons: accueil charmant, le policier qui s’occupe de nous prend le temps, nous aide à compléter les documents, Marie me soutient moralement (je suis quand même un peu énervé/stressé) et parvient même à m’apaiser 🙂 Les documents sont complétés; on me téléphonera quand ma copie du PV sera disponible. Avec les références du PV, je retourne à l’agence de location pour les prévenir de l’incident: ça prend 5 minutes et j’en profite pour prolonger la location de deux jours (je m’étais (encore) emmêlé les pinceaux :-/ ). Il ne me reste plus qu’à compléter et envoyer la déclaration de sinistre et toutes ses pièces jointes à la compagnie d’assurance liée à la carte de crédit. Je crois que tout y est!

On dirait donc que tout est bien qui se déroule (au moins temporairement) bien.

Désolé, non, les filles, pas de photo avec l’officier de police :-p (Marie : c’est bête, il était quand même mignon ce policier canadien et il avait une belle voix grave, mais ça, on ne l’aurait quand même pas entendu sur la photo…)

Bref, une journée à deux vitesses mais pas perdue pour autant, loin de là!