Jour 1: F’stone, Dungeness & Dover

Quel plaisir de pouvoir se lever tard et de se mettre en route sans avoir à s’inquiéter de savoir s’il y aura des bouchons sur la route de Calais!

Nous arrivons à heure et à temps à Coquelles pour monter dans le Shuttle (et c’est bien toujours comme ça que ça s’appelle). Une organisation impeccable et un dispositif de sécurité impressionnant: la Corée du nord peut venir prendre des leçons en matière de fils barbelés :-/

Avant de quitter le train, une voix enregistrée nous rappelle de reculer notre montre d’une heure et… de rouler à gauche! Merci Madame…

A partir de là, une journée formidable a commencé: il a fait superbe et nous sommes allés de découverte agréable en surprise gustative! On s’est dit toute la journée qu’on avait énormément de chance!

Après avoir déposé les bagages à l’hôtel, on revient sur nos pas vers Folkestone. On se promène dans la petite ville, Fabrice me téléphone à propos du calcul des anciennetés, on mange sur le port (au Mariner), on marche sur la plage, on repart vers Dungeness pour voir son phare…

A Dungeness, on cherche le phare… on trouve la centrale nucléaire… puis le phare. En passant, on passe devant un « cimetière » de cabanes de pêcheurs et de bateaux: c’était surréaliste; on se serait cru dans le désert aux USA! C’était très particulier…

On quitte cet endroit intrigant pour rejoindre Douvres et ses blanches falaises abruptes. On se retrouve dans des files de camion sans fin et une route en chantier sans possibilité de s’arrêter. On rentre à l’hôtel… tant pis pour les photos des blanches falaises; il y en a déjà une en en-tête du blog!

On se regarde un épisode de la saison 1 de la série « Le Tunnel« ; c’est bien à propos. On mange à Maidstone, chez Wagamama (chaine de restos asiatiques qu’on a déjà fréquenté à Londres). C’est Marie qui conduit pour rentrer à l’hôtel; c’est sa toute première fois… à gauche; snif (moment émotion)!

Bref: une *EXCELLENTE* journée!

9 réflexions au sujet de « Jour 1: F’stone, Dungeness & Dover »

  1. Question qui me préoccupe : Benoît, comment t’en sors-tu avec la conduite à gauche ? Je trouve que le plus difficile, ce sont les ronds-points. Il faut bien regarder au sol l’indication de la route que l’on veut suivre et se ranger soit sur la bande de gauche soit sur celle de droite (selon le cas) et, surtout, ne pas hésiter un seul instant ! Depuis lors, mon épouse me dit toujours, à l’approche d’un rond-point : « Vas-y, fonce ! ». Au volant, elle a fait cela en arrivant en Petite Bretagne. J’ai hurlé. On a frôlé l’accident mortel de justesse !!!! Je trouve d’ailleurs que les conducteurs grands-bretons ne sont pas très sympas avec les continentaux et klaxonnent à la moindre contrariété. Est-ce aussi ton impression ?

    Je lirai le reste samedi, à mon retour car je suis inconfortablement assis sur un mur de pierre à côté de l’office de tourisme qui m’inonde de son wifi bienfaisant et salvateur.

    Bonne continuation pour votre voyage.

    1. Salut Jojo,
      Le premier rond-point fut effectivement abordé avec précaution… mais maintenant, je maitrise 🙂 Pour ma part, ce n’est pas ma femme mais une petite voix intérieure qui m’intime l’ordre de me hâter vite 😀 et, non, pas encore de coup de klaxon…
      @ bientôt

    1. Marie : C’est marrant, Benoît m’avait dit que tu réagirais à ma référence au jeu philippin. Si tu veux, on y jouera la prochaine fois que l’on se voit. D’ailleurs, vous venez bien manger début juillet ?

      1. Non c’est chez nous. Je veux bien qu’on joue dans notre maison, mais j’aimerais d’abord savoir en quoi ça consiste avant de donner une réponse définitive.

        1. Marie : Tu n’es pas joueur !
          C’est un jeu en bois avec 16 compartiments et beaucoup de cailloux. Il se joue à 2 et le but est de ne plus avoir de cailloux dans ses 7 compartiments. Bon, je pourrais t’expliquer plus précisément les règles, mais ce serait long. J’y joue depuis que j’ai des souvenirs. Mon grand-père maternel en a fabriqué un pour ses nombreux enfants et il voyage de famille en famille. Peut-être aurais-je la chance d’apporter celui-là. Si pas, j’en ai un petit de voyage, beaucoup moins pittoresque mais tout aussi efficace.
          Une partie ne dure pas plus de 10 minutes.

  2. C’était vraiment nécessaire de rappeler que je t’emmerde avec mes problèmes pendant tes vacances ? 😉

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