Ngày 3: Un temple et trois galeries

Un temple, deux galeries d’art contemporain, des bus et une galerie commerciale; c’est le butin d’aujourd’hui…

Prendre le bus à Ho Chi Minh était inenvisageable il y a quelques années, mais un smartphone avec une connexion Internet permet de le faire sans aucun souci.

Quand on rentre dans le premier bus, il ne s’arrête pas. Il faut le prendre en marche, si, si ! On paie notre ticket 7000Dongs chacun (une vingtaine de cents). On a eu le temps d’admirer le paysage mais aussi l’intérieur du bus qui semble être la maison du chauffeur. Il a tout ce qu’il faut à portée de mains : brosse à dents, dentifrice, tenue de rechange, hôtel pour divinités, vaisselle, poubelles, … En fait, c’est comme un motorhome. Tous les bus de la journée n’étaient pas comme ça, mais c’était le plus typique.

 

On se rend donc dans le quartier de Cholon (où nous étions hier, oui) pour aller admirer un grand temple qui était passé sous le radar de notre guide: Thien Hau Pagoda. Encore des photos d’encens et de bougies 🤣

 

 

Nous reprenons le bus pour aller visiter deux galeries d’art contemporain. On s’arrête dans un centre commercial (appelé California; c’est un signe qu’on doit y retourner 🤣).

 

La première galerie semble définitivement fermée; pas de chance! La seconde est bien ouverte mais toute petite… Les œuvres présentées nous semblent… hétéroclites 🤔

Vous avez vu le patchwork ? Il représente une scène de rue ultra pixelisée ? C’est original.

 

On rentre à pied à l’hôtel ; il est presque 17h. On monte sur le toit, à la piscine. La chaleur est toujours là alors que le soleil tombe… c’est gai!

 

Demain, on décolle pour Hanoi, vers 12h. Atterrissage prévu vers 14h. Vol VN 212.

Il n’a pas (encore) plu aujourd’hui ☺️ C’est bête, pour une fois que j’avais pensé aux parapluies…

 

[Edit du soir]

HCMV a beaucoup changé : les grattes-ciel ont poussé, les cafés se sont multipliés à l’infini, les restos japonais [ce soir, on profite excessivement de l’un d’eux] & coréens se sont implantés en nombre et ont du succès, énormément d’autos et quasi plus de vélos, les vendeurs de rue (avec les deux plateaux pendus à chaque bout d’un baton) ont disparu, les magasins de luxe et de chaine ont prolifèré, le français a disparu de l’espace public, le liquide qui fait (très) lentement place aux qrcodes et aux cartes contactless, les guesthouses ont cédé la place aux hôtels, le $ a complètement disparu des échanges commerciaux, …

Par contre, certaines choses n’ont pas bougé: les restos de rue avec des tabourets en plastique sont toujours là, la circulation est toujours ultra fluide malgré le nombre impressionnant de motos/scooters, la gentillesse des vietnamiens, les vieilles façades subsistent dans certains quartiers, les marchés rock & brol en plein milieu de la rue, les trottoirs impraticables car bondés de scooters, le règne de la débrouille/bricole, les scooters surchargés, les mamies à chapeau conique, les hommes qui montrent leur ventre quand il faid chaud, les femmes dont on ne voit pas 1cm² de peau tellement elles se cachent du soleil, …

Ce soir, on a donc mangé au resto japonais; on s’est éclaté la panse et on s’est achevé chez Haagen Dazs. Une tuerie! C’est la première fois que je dépense plus d’un million en bouffe en une soirée 🤣🥳🤯