Ngày 5: Trois temples, une promenade dans le centre, une pagode

Aujourd’hui, c’était visite guidée , avec Uyên, de temples (c’est un choix de notre part). Un des 4 temples envisagés était fermé; il a été remplacé par une pagode.

Dans l’ordre: le Temple Quan Thanh, Le Temple de la Littérature, le Temple Bach Ma, déambulation dans le centre de la vieille ville et Pagode Tran Quoc:

 

« Ici au Vietnam, le lotus fleurit partout. Il pousse droit, pur et beau même au milieu des marais. Ses pétales purs s’ouvrent sous le soleil, porteurs de beauté simple et fière. Il est symbole d’espérance, de paix et de renouveau. » Ce sont, à peu près, les mots de notre gentille guide.

 

 

Lors de notre balade dans la vieille ville, on a eu l’impression que rien n’avait changé par rapport à notre voyage en 2006. Chaque rue a sa spécialité et tous les artisans du même style se retrouvent côte à côte : la rue des friandises, celles des décorations de fêtes, celles pour les autels, les opticiens, les garagistes, les vêtements sur mesure, …

 

Des offrandes sont apportées par les fidèles dans le temples et les pagodes le premier et le quinzième jour de chaque mois du calendrier lunaire. Chacun apporte ce qu’il a. Cela peut être une bouteille d’eau, des fruits, des légumes, des biscuits, de la bière, des plats préparés. Étonnamment, les offrandes sont peu consommées et sont jetées la plupart du temps. Cependant, des personnes dans le besoin pourront venir se servir des offrandes excédentaires. Dans les villages, les offrandes sont consommées par les moines.

Dans le plateau sur la photo ci-dessus, il y a des « mains de Bouddha », à ne pas confondre avec une main de petites bananes. En réalité c’est un agrume que les vietnamiens réservent aux divinités. Il est pourtant comestible. Son zeste est, parait-il, délicieux dans les pâtisseries.

 

Uyên était fort sympathique et nous avons apprécié ses explications et sa description de la vie quotidienne des vietnamiens comme elle.

Elle vit à la campagne à 3 heures de Hanoi (en bus). Quand elle n’est pas guide touristique, elle vend des chaussures dans le magasin d’une amie dans son village. Elle a très peu de vacances (entre 2 et 3 semaines sur l’année) et ce sont des congés pour célébrer des fêtes de familles. Elle vit, comme la plupart des vietnamiennes, dans la maison de ses beaux-parents. 3 générations vivent ensemble et s’entraident. Quand elle travaille, elle peut compter sur sa belle-mère pour cuisiner ou conduire sa fille à l’école. Sinon, c’est elle qui s’occupe de la maison. Elle se considère comme très chanceuse d’avoir un mari qui lui permet de travailler et gagner sa vie.

Après tout cela, on s’est posé à l’hôtel. Marie a écrit des cartes postales pendant que je compose le blog.