Bienvenue…

Début juillet 2012, on hésitait encore entre plusieurs destinations pour nos vacances de 2013 (oui, on prévoit bien à temps!): la Corée du Sud, le Vietnam, l’Indonésie et d’autres encore retenaient notre attention. C’est finalement l’Indonésie (et plus particulièrement Central Java et Bali) qui a remporté nos deux suffrages. On connait plein de gens qui y ont été et qui en sont, en général, revenus ravis!

L’idée est donc d’atterrir à Jakarta (peut-être de visiter la ville pendant une journée) et de se rendre à Yogyakarta pour visiter Borobodur et Prambanan, puis de repartir vers Bali pour visiter l’ile en compagnie d’un guide et d’un chauffeur. Le séjour devrait en principe se terminer par 2 ou 3 jours de farniente sur une plage, à Benoa (j’ai beaucoup hésité avec la petite ville de Tejakula).

On se réjouit déjà!

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Avis de bonne arrivée

Nous sommes donc bien arrivés, dans le noir, à Jakarta, capitale administrative de l’Indonésie. Nous avons pris possession de notre chambre d’hôtel, une douche et un repas sur le pouce dans un café, en bas de l’hôtel, qui sert de la Hoegaerden, de la Stella et de la Leffe… bonjour le dépaysement! Heureusement, il y a aussi de la Bintang

Les vols et les transferts se sont bien déroulés, nous avons récupéré nos bagages. On  a attrapé un taxi d’une compagnie convenable en évitant de se faire arnaquer à l’aéroport… on est content! On s’est rendu compte qu’on aurait payé le double à l’arrivée :-/ Marie est aussi suer contente puisqu’elle a vu qu’elle pourra acheter des M&M’s mauves, à SIN,  en rentrant

Il fait super chaud: là, il est 1:00am et il fait encore 28°C et très humide… le pied!

La suite de nos découvertes , demain (désolé, pas encore photos; j’avais les mains pleines tout le temps).

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Jour 1: Jakarta

Puisque nous avions décidé de passer par Jakarta pour arriver à Borobodur, nous en profitons pour visiter la ville pendant une journée. Nous avons loué une voiture avec chauffeur chez Bluebird, via l’hôtel. On recommande vraiment la location de voiture: la ville est très étendue et les différents sites que nous avons visités sont assez éloignés les uns des autres. Ceci dit,plus d’une journée ne nous semble pas nécessaire; nous avons l’impression d’avoir fait le tour même si nous sommes loin d’avoir « tout » vu…

Voici donc la première vue de la ville, ce matin, par la fenêtre de notre chambre d’hôtel

Nous montons ensuite en voiture pour rejoindre Mini Indonésie, un parc d’attraction qui a pour intérêt qu’il regroupe, sur une surface que l’on peut facilement parcourir, un aperçu des principales architectures du pays. C’est aussi un parc d’attraction; on a cru reconnaitre l’une ou l’autre influence…

On reprend la route pour rejoindre le centre-ville et, plus précisément, le Monas (Monument National). Les environs étaient envahis de monde qui semblait « trainer » là…

On s’arrête ensuite dans un centre commercial pour prendre le repas de midi. Les cartes n’étaient évidemment pas traduites en anglais, et nos connaissances en indonésien ne semblent pas suffisantes… La tête de Marie quand elle a vu arriver son plat!

Après notre repas, on s’est un peu fait planter par notre chauffeur: nous avions convenu de le retrouver à la sortie du centre commercial après une heure; il n’est revenu que plus deux deux heures plus tard :-/

Nous continuons donc par un passage à Sunda Kelapa, l’ancien port.

Nous passons ensuite par Old Batavia, ancien quartier hollandais, vous vous en doutez… C’est aussi LA place où on traine le dimanche après-midi, on regarde un petit spectacle de rue ou on se prend en photo sur un vélo hollandais coloré.

La circulation à Jakarta est très dense: beaucoup de voitures et encore plus de scooters… donc beaucoup de bouchons (et on était dimanche!).

On termine la visite par un passage dans temple du quartier chinois, Glodok.

Bref, c’était une belle journée de découvertes à peine ternie par notre petite contrariété (abandonnés par notre chauffeur, rappelez-vous). Au niveau du climat, il faisait très chaud et le ciel clément, sauf en fin de journée où il a un tout petit peu plu (sous un ciel tout noir!).

Demain, comme on n’a pas énormément de temps avant de monter dans l’avion pour Yogjakarta, on a prévu de se rendre au centre commercial voisin de l’hôtel, un Carrefour… voir un peu ;-)

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Jour 2: Liaison Jakarta > Yogjakarta

Comme l’indique assez clairement le titre, aujourd’hui, pas visite de temple (quoique, des temples de la consommation) ni de volcan à escalader… Juste un changement de villes séparées d’une heure de vol.

Après un petit tour dans le (méga) centre commercial jouxtant notre hôtel, nous avons pris un taxi pour prendre notre avion vers Yogjakarta, capitale culturelle de l’ile de Java. A notre arrivée, une voiture de l’hôtel nous attendait (nous nous sommes félicités car les chauffeurs de taxi étaient un peu « insistants »; on n’aime pas ça!)

A l’aéroport, en attendant notre vol, on en profite pour maintenir un peu nos méninges en activité…

Une fois installés dans notre (très chouette) chambre, nous partons à pied jusqu’à un quartier que nous avons traversé en voiture: une rue remplie de magasins de tissus!

Et, vous le savez (ou pas), je suis un gars d’habitudes… J’aime faire mes courses à mon Delhaize! J’ai été comblé:

En sortant, il était temps de prendre notre repas du soir. Marie a choisi un plat ou des pâtes semblaient faire partie du menu. C’était bien le cas mais elles étaient frites!

Retour à l’hôtel pour siroter une boisson fraiche sur la terrasse de notre chambre avec vue sur la piscine ;-) et pour rédiger ces quelques futilités…

Pour Sophie: une photo d’une affiche chez un fabricant de cachets secs (prononcer toutes les lettres de l’adjectif). On ira voir demain s’il est ouvert et si on peut en commander un… (si ça t’intéresse, envoie nous le texte que tu veux)

[BONUS]: dans les galeries commerçantes en Indonésie, il semblerait que le dernier étage soit réservé aux enfants et aux jeunes; c’est donc là qu’on trouve les « luna parks » locaux. Un jeu (beaucoup trop fatigant pour moi, et surtout par cette chaleur) semble faire fureur: il faut suivre la mélodie en dansant sur des cases sensitives (notez la technique pointe / talon qu’ils ont développée)

 

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Jour 3: Borobudur (le ‘u’ se prononce ‘ou’)

On est venu (principalement) pour ça: on a vu Borobudur! Il s’agit d’un des hauts-lieux du bouddhisme, d’un temple comme il y en a peu dans le monde, restauré à grands frais par l’UNESCO dans les années 70. Et cela en vaut la peine… même si nous avions l’impression que le temple dont on connaissait les images (dont vous pouvez trouver de [très / trop] nombreux exemplaires ci-dessous) faisait partie d’un ensemble plus vaste, comme à Angkor ou à Bagan (voir les épisodes précédents ;-) )

Nous avons donc rencontré notre guide, Nivory, recommandé par Luc et Catherine, ce matin à 8:30. Nous sommes directement partis vers le site de Borobudur, à un peu plus d’une heure de route. La circulation n’a rien d’effrayant: beaucoup de motos, scooters et de petits camions roulant à allure raisonnable; pas trop de voitures et pas trop de vitesse… La route vers le site était assez rectiligne, pas de sinuosités incommodantes ;-)

Une fois sur le site, nous nous acquittons de notre droit d’entrée (190000 IDR / env. 18€) et commençons la visite sous une chaleur qui commence à devenir accablante, tout en étant assez peu humide… Nivory nous fait l’historique des fouilles, des restaurations et nous nous dirigeons ensuite vers le site ne lui-même, distant de quelques centaines de mètres de l’entrée; c’était un peu magique de voir le temple se dessiner et se rapprocher au fur et à mesure…

Bon, si vous n’aimez pas particulièrement, les bouddhas et autres bas-reliefs, il faudra patienter jusqu’à demain pour d’autres images. Sachez simplement qu’il s’agit d’un stupa (qui représente l’endroit où les cendres de Bouddha on été ensevelies) entouré de 10 terrasses représentant les 10 étapes du renoncement à la vie matérielle et à l’accession du Bouddha au Nirvana. Chacune des cloches ajourées contient une statue de Bouddha,dont la majorité a été pillée ou abimée par le temps; peu sont encore entières et les autorités bouddhistes locales ont refusé la reconstitution à l’identique: ce qui est manquant restera manquant!

En quittant Borobudur, nous pénétrons dans la jungle pour rejoindre la maison d’un fabricant de « chips » de manioc. Marie en achète un petit sachet.

Nous passons ensuite par un autre petit temple bouddhiste (le point de départ de la procession annuelle vers Borobudur), le temple de Mendut dans lequel trône trois statues de Bouddha, le représentant à différentes époques de sa vie. En face de celui-ci, un arbre très particulier, dont nous n’avons malheureusement pas retenu le nom, dont les branches tombantes sont autant de futures racines et troncs: impressionnant! Nous visitons aussi le monastère adjacent, encore en activité, dans lequel figurent plusieurs statues de Bouddha, dont une de Bouddha soumis à la faim…

Nous prenons ensuite notre repas, puis la route vers Yogya. Pause à l’hôtel avant de retrouver Nivory pour un début de soirée au diner-spectacle de danse javanaise. Il s’agit de la légende Ramayana (merci DUF pour ton attentive relecture et tes corrections): c’est l’histoire d’un roi qui se fait voler sa femme par une autre méchant roi et qui veut la récupérer alors il envoie un aigle puis le roi des singes et il doit se couper le sexe et puis les singes se battent et récupèrent la reine mais elle doit prouver qu’elle est encore pure alors elle passe dans le feu et Brahma vient la chercher et tout se termine bien.

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Jour 4: Prambanan

Marie a mangé une orange à Prambanan ;-)

Aujourd’hui, départ vers 9:00 (après avoir fait décoincer la porte du coffre-fort de la chambre) vers Prambanan, n°642 sur la liste du patrimoine de l’UNESCO. Il s’agit ici d’un temple hindou abritant les représentations de Shiva, Vishnu et Brahma ainsi qu’une de leurs montures (il reste le taureau; le cygne et l’aigle ont malheureusement disparu). Vous aurez tout de suite noté le style très différent des édifices et, notamment, l’absence de stupas. Le site a bénéficié, presqu’en même temps que Borobudur, de l’aide financière de l’UNESCO pour la restauration de plusieurs parties significatives de l’ensemble.

Sur le même site, voisins du temple hindou (qui n’est plus du tout en activité), il a aussi quelques temples bouddhistes (des anciennes écoles de méditation, en fait) dont le mieux restauré semble être Sewu.

Petite pause dans un warung, échoppe sur le bord de la route proposant à boire et à manger et qui fait aussi office de petite épicerie de dépannage (les canadiens diraient « un dépanneur« ). C’est l’occasion pour nous de gouter les beignets de soja « faits maison » (oui, on est un peu fou!).

Nous reprenons ensuite la voiture pour visiter la maison d’une petite madame qui fabrique des chips fabriqués à base de noyaux de (???). Marie a même pu faire l’expérience insensée d’en fabriquer elle-même; rendez-vous compte!

Il est à présent l’heure de nous restaurer; nous retournons à proximité de Prambanan, où se trouvent les restos pour touristes (que nous sommes). La situation du lieu était sympa, le long d’une petite rivière au bord de laquelle une bergère faisait paitre ses brebis et son bouc, mais la carte n’était pas très variée (carpe grillée, vapeur, frite et brochettes de poulet). Comme dessert, le serveur nous a proposé un banana split; on aurait trouvé plus drôle qu’il nous présente un Prambanana split, mais bon… Ils n’ont pas le même humour que nous vraisemblablement =8-D

Nous terminons nos pérégrinations par un passage à la banque, à la poste (pos kantor*) et au magasin de tissu pour terminer les achats.

De retour à l’hôtel, nous nous reposons un petit peu car la chaleur a été vraiment accablante aujourd’hui: très chaud et très humide!

* en tant que bruxellois (ou assimilé) on peu se débrouiller pour quelques mots en indonésien. Un petit jeu, saurez-vous retrouver la signification des mots suivants: handuk, gordyn, ja, kantor? Trop faciles; je tenterai d’en repérer de moins évidents.

 

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Jour 5: Solo

Aujourd’hui, c’est Marie au clavier, Ben n’a pas envie d’écrire… Il paraît que « Benwa » veut dire « ours » ici, je crois que ça ne lui a pas plu…

Nous nous sommes levés très tôt ce matin pour partir vers Solo voir les plantations de thé: 80km à parcourir en 3 heures de temps. Sur la route, il a plein de choses à regarder : les écoliers en uniforme, les mobylettes surchargées, les panneaux publicitaires très nombreux et parfois gigantesques, même une boulangerie hollandaise surmontée d’un moulin (dédicace spéciale à Denise!). Mais aussi, les rues rassemblant chaque fois une spécialité : la rue des vendeurs de chaussures, celle des fleurs, celle des pneus (on aurait bien aimé la trouver au retour celle-là…), celle des tissus, des vêtements,… La circulation est lente et fluide, mais l’utilisation du klaxon est de rigueur.

Si nous sommes partis tôt ce matin, c’est pour éviter le brouillard sur les plantations… Résultat, en plus du brouillard, nous avons eu droit aujourd’hui a plusieurs fameuses draches… Heureusement, les indonésiens louent des parapluies pour 0,50€, ils sont les bienvenus quand on a oublié sa veste bretonne à l’hôtel (car oui, on a pris nos vestes avec nous pour parcourir Anderlecht-Paris).

Bref, on a eu droit à de superbes vues des plantations de thé dans le brouillard, sous la pluie, mais aussi sous un soleil timide reconnaissons-le. J’ai trouvé ça superbe. Ben n’était pas emballé. Évidemment cet homme de la ville (d’Anderlecht, précisons-le) qui ne boit jamais de thé ne pouvait être sensible à la beauté des lieux. Je n’ai pas boudé mon plaisir. Et puisque Nivori nous a confié que, régulièrement, les amoureux s’y cachaient pour s’embrasser, je ne me suis pas gênée pour bécoter le mien !

Sur le chemin du retour, nous avons fait plusieurs arrêts. Nous avons visité des temples « encore actifs » de style maya. Nivori ne sait pas si ce sont les indonésiens qui ont copié les mayas ou le contraire… On lui a dit que ça devait sûrement être les contraire.

L’entrée du premier temple fait penser à un volcan. Il se trouve d’ailleurs au pied d’un des nombreux volcans de l’archipel. Dans la culture indonésienne, il est dit que les dieux habitent les volcans, il est donc important de leur construire une « maison » au pied de ceux-ci. Nous y avons même vu des canneliers, saint Nicolas doit sûrement en avoir dans son jardin. Nous avons également pu voir l’unique temple érotique du pays. Pour être érotique, il était érotique… Les femmes viennent prier et donner des offrandes pour avoir des enfants et les hommes pour lutter contre les pannes… (photo à l’appui)

Nous avons fait une balade, toujours sous la pluie battante et sous un parapluie loué pour voir une cascade. Et on a vu… une cascade ! Du coup on a été mouillé par la pluie et par … la cascade, et oui! Ceci dit, cela n’a pas entamé notre moral.

Avant d’amorcer le réel chemin du retour, nous avons fait un tout petit tour dans un marché traditionnel qui commençait à se vider. J’ai acheté des délicieux mangoustans en pensant à Tante Daeng, mais aussi de noix de cajou grillées (mmh…) et du savon au jasmin. Les indonésiennes en achètent pour séduire l’être aimé paraît-il, on verra !

A mi-chemin, nous avons crevé, sous la pluie, sinon c’est moins drôle. Nivori a bien géré ça, mais quand il a placé la roue de secours, nous avons pu constater qu’elle était plate et légèrement déchirée. Benoît est parti en quête d’une pompe. A défaut de pouvoir s’expliquer, il s’en est sorti avec un beau dessin. Il est donc revenu à la voiture avec un brave homme et sa pompe à pied pendant que Nivori ramenait un compresseur… bien plus efficace. Cela nous a permis de rouler jusqu’au loueur de voitures où nous avons échangé notre petite camionnette (avec le pneu de secours tout dégonflé) contre la voiture de loueur. Bon, le tableau de bord ne s’éclaire que lorsque les 4 clignotants fonctionnent (le tableau de bord clignote bien sût), toutes les fenêtres ne s’ouvrent pas et il n’y a pas la clim, mais à part ça, elle roule très bien et surtout, elle klaxonne (très important ici !).

Bref, nous sommes rentrés à bon port. J’espère que ce nouveau style vous a plu. J’abuse des parenthèses, il est vrai, et je ne suis pas précise dans le nom des lieux, mais vous ne serez que plus heureux de retrouver le style de Benoît demain.

[EDIT de Ben] Je pense que j’ai trouvé la relève pour la rédaction du blog!

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Jour 6: Jogjakarta

Aujourd’hui, pas beaucoup de déplacements (quoique…) puisque nous visitions les lieux touristiques de la ville qui nous héberge depuis quelques jours. Yogjakarta est une ville d’environ 600000 habitants (centre-vile) et est située au centre de l’ile de Java. Elle est une ville culturelle (c’est à ses alentours que les sites « connus » se situent) et universitaire (de nombreuses écoles supérieures y sont implantées et de nombreux jeunes viennent y faire leurs études car leur réputation est très bonne). Architecturalement, « Jogja » est une ville plate; pas de buildings et pas de hauteurs… les indonésiens l’appellent « le plus grand village d’Indonésie« . Yogyakarta est aussi un sultanat. Celui-ci est très influent au sein de la république puisque c’est principalement à l’aïeul du sultan actuel que le pays doit son indépendance vis-à-vis des hollandais. Le sultan de Yogjakarta est d’ailleurs le seul du pays à bénéficier de pouvoirs politique et administratif.

C’est par la visite de son palais que nous commençons notre journée. Le palais en lui-même ne casse rien à nos yeux mais les photos, les objets et les tissus exposés dans les nombreuses salles illustrent les récits de Nivory, notre guide, dans la voiture, quand nous étions trop silencieux à son gout ;-)

Nous poursuivons avec la visite du Palais « aquatique », lieu de rencontre du sultan avec ses maitresses: une piscine / un bassin aménagé(e) de telle sorte qu’il puisse choisir sa compagne d’un soir (voire plus) depuis une petite fenêtre surplombant la piscine où s’ébattent les prétendantes. Un fois pomponnée, la belle (on suppose, du moins) rejoint le sultan dans son bassin privé où commencent les jeux amoureux, qui peuvent ensuite se terminer à l’aise sur « un lit en bois très solide; pas problème« …

Une boutique juste à côté fera office d’atelier de fabrication de tissu batik authentique (à la main) et de marionnettes pour le théâtre d’ombres javanaises. Les articles proposés ne nous inspirant pas, nous continuons…

La mosquée souterraine (et bien fraiche) est toute particulière et (j’espère que ce n’est pas un sacrilège que d’écrire ceci) elle nous a énormément fait penser aux décors de Star Wars (on sait qu’en vrai, ils sont en Tunisie; on les a vus! mais quand même…). Il s’agit ici d’un lieu très particulier; jamais vu ou entendu parler de ceci avant aujourd’hui!

A la sortie de la mosquée, Nivory nous donne le choix entre le marché aux oiseaux et la plage. Vous connaissez (un peu) Marie: inutile de lui proposer de contempler des oiseaux, même en cage; va pour la plage. Celle-ci est à quelques(!) kilomètres du centre-ville. La route est l’occasion de quelques photos (que j’ose espérer) originales. On en profite pour manger dans un warung près de la -très peu peuplée- plage (plutôt à côté du parking, en fait); ça était frugal!

De retour en ville, notre guide nous propose une dernière étape shopping avant de retourner à l’hôtel à la rue Malioboro (du nom du duc de Marlborough [qui l’a aussi donné aux cigarettes ou était-ce son ami le comte? bref!]). Rien ne retient notre attention; nous rentrons bredouille mais satisfaits de nos 4 jours de découvertes aux côtés de notre hôte.

Nous prenons congé de Nivory sur le perron de l’hôtel, non sans avoir auparavant scellé notre nouvelle amitié autour d’une bière (locale, pas belge). Comme la consommation d’alcool n’est pas très répandue, il n’y a pas de mot ici pour dire « Santé!« ; quand l’occasion se présente, ils disent « Cheers! »

Voilà qui clôture donc le premier chapitre de notre voyage…

PS: J’ai mangé un javanais à Java, ce soir ;-)

 

 

 

 

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Jour 7: Bali

Lever avant les aurores: 4:15am! Notre vol démarre en principe à 6:35am… On part en fait avec près d’une demi-heure de retard mais sans grande incidence à l’arrivée. Après avoir récupéré nos bagages, nous rencontrons Koman et Nyoman, notre guide et notre chauffeur pour les 4 prochains jours; ils sont -ma foi, comme dirait l’autre [tiens d’ailleurs, où reste-t-il Jojo?]- très sympathiques. Notre guide a appris le français en 1 an et vous devriez entendre le résultat: impressionnant!

Nous commençons donc notre périple de la journée par la visite d’un marché quotidien, à Tabanan. Seules quelques rares échoppes sont ouvertes aujourd’hui car c’est un jour de cérémonie; il faut aller faire une procession vers le temple de son village (ou du quartier) et prier pour que le commerce aille bien… En plus, j’ai oublié de remettre la carte mémoire dans l’appareil donc pas de photos :-/

Nous prenons la route vers Jatiliwih afin d’y admirer les rizières en terrasses. On a de la chance, le riz est loin d’être à maturité et les nuances de vert sont très agréables à regarder. On se promène un moment entre les terrasses et on en profite pour « klacher » un maximum de photos. La promenade se termine su un mode rock ‘n roll puisque j’ai choisi de ne pas faire demi-tour et de couper par les terrasses (pas une super idée, en fait… c’est très boueux, les rizières!).

Nous prenons notre repas sur une terrasse surplombant les rizières; il y a pire comme paysage :-P Le resto, s’appelle DHEA; on s’est demandé s’ils en mettaient dans les plats… C’est vers la fin du repas que la météo s’est franchement gâtée: drache balinaise!

Nous reprenons ensuite la route avec Koman et Nyoman pour rejoindre le lac Beratan, au bord duquel se trouve un (bien beau) temple. Il doit être encore plus joli quand il y a du soleil. Ce qui est gai, c’est qu’il n’y a pas trop de monde en cette saison. Le gros des touristes [le premier qui ose une blague sur ce sujet, il sort!] vient en juillet-aout; c’est alors noir de monde. On en profite pour réviser notre panthéon hindou (les 9 dieux gardiens des 8 points cardinaux et du centre de l’ile).

En nous dirigeant vers l’hôtel, en milieu d’après-midi, nous croisons quelques cortèges et cérémonies. Nous regagnons notre hôtel et nous installons enfin… Marie profite quelques instants de la piscine avant que « ça rattaque à ploure« . (Alors je couds pendant que Ben fait le blog, tout ça sur la terrasse. C’est bon.)

Ce soir, on la fait cool: on mange à l’hôtel et on regarde un petite série.

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Jour 8: Bali

Aujourd’hui matin, nous avons commencé la journée par un spectacle balinais (je vous passe l’histoire mais sachez qu’il s’agit d’un combat entre le bien et le mal au terme duquel personne ne sort gagnant ou perdant; c’est une question [très balinaise] d’équilibre…) que nous avons, ma foi (mais où reste-t-il?), fort apprécié.

Nous avons ensuite entamé nos visites du jour par les différents artisans locaux: sculpteur sur pierre, batik, bijoutier (argent), sculpteur sur bois… Peu d’achats effectués en définitive mais nous avons quand même trouvé un bouddha balinais en acajou ;-)

L’heure du repas arrive, passe, et nous reprenons la route vers le temple Tirta Empul: génial! un des meilleurs moments de notre voyage (avec Borobudur). Venir à Bali sans visiter ce temple serait, à notre sens, une erreur. En plus, nous avons eu la chance de tomber « un bon jour » du calendrier: il y avait donc beaucoup de balinais qui venaient prier et se purifier par l’eau des sources et des bassins. Nous en profitons aussi pour photographier une séance de prière et pour croiser la déesse de l’enseignement, Sarasvatī. Nous restons un assez long moment dans le temple à observer les gens…

Nous repartons ensuite vers d’autres rizières en terrasses. On en profite pour tirer le portrait à Komang (oui, je sais, hier je ne l’ai pas écrit pareil…), notre guide, et à Nyoman, notre chauffeur. Marie attirée comme une abeille par du miel (c’est idiot comme expression, je trouve), ne peut résister à photographier un ouvrage de crochet devant le paysage qui s’offre à nous.

Sur le chemin du retour vers l’hôtel, nous croisons une xième cérémonie; nous nous arrêtons pour prendre quelques clichés à l’extérieur du temple; nous n’avons pas de sarong pour pouvoir rentrer.

Bref, une bonne journée!

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