« À vos souhaits »
Aujourd’hui, on a changé de décor en s’éloignant de 140km de la capitale de l’ile en HSR (TGV local ressemblant à s’y méprendre au Shinkansen japonais). Ce déplacement avait de multiples objectifs: ne pas se contenter d’une seule ville, sortir de la capitale, voir le musée d’art contemporain et rencontrer le big golden Milefo local.
On a jusqu’à présent conquis trois des objectifs, plus l’achat d’une nouvelle gourde à thé pour Marie; il nous reste à voir le musée d’art contemporain 😉
Nous avions l’intention de visiter un second temple en sortant de celui du Milefo (PaoChueh Temple, que nous avons beaucoup aimé!) mais nos efforts pour exprimer son nom correctement à un chauffeur de taxi furent vain et nos recherches sur nos 2 apps GPS le furent tout autant.
Comme vous pouvez aussi le constater sur les photos, on s’est retrouvé dans un café de bières belges pour repas de midi (il était quand même déjà presque 3:00pm). Ça m’a fait plaisir de boire (enfin) une (ou deux; on ne va pas chipoter) bière qui a de l’amertume…
Nous décidons alors de nous fier au GPS pour nous ramener à pied à notre hôtel; ça nous a fait une très agréable balade! C’est gai de se trouver dans une ambiance complètement différente de celle que nous vivons au quotidien. Avec toutes ces motos qui vrombissent avant que le feu ne passe au vert, avec toutes ces inscriptions indéchiffrables, avec ces jeunes filles (et leurs homologues mâles) en uniforme (on les dirait tout droit sorties d’une manga) qui sortent de l’école, avec les papys assis dans le parc… le transistor collé à l’oreille, les jeunes sur les balançoires et les autres qui font leur gym ou qui jouent au jokari, on est vraiment dans un autre monde… et on adore ça!
Finalement, on a n’a pas vu/fait grand-chose de précis mais on aimé prendre le pouls (rapide) et la température (élevée: 32°C) de Taïchung. Ce soir, on y dort; on retourne à Taïpei demain après-midi.
Pour info : l’Hopus est une bière rebecquoise brassée à la brasserie Lefebvre de Quenast depuis 2008. Elle a été imaginée par le fils du brasseur à l’occasion de son mariage : c’était le cadeau pour sa future épouse (un brin intéressé quand même le gaillard !). Le nom a été imaginé par son grand-père et provient du mot latin « Opus » qui désigne une oeuvre musicale pleine de saveurs (comme cette bière) auquel on a ajouté un H, ce qui permet un jeu de mot avec « Hop » en anglais qui signifie « houblon », comme chacun sait. L’étiquette de cette bière reprend d’ailleurs une portée de musique avec quelques notes.
La bière est produite chaque année à 2.1 millions de bouteilles surtout en Italie et aux Pays-Bas mais aussi à Taïchung, visiblement.
C’était l’information culturelle du jour. Il était temps !
Ah? Il était écrit Quenast sur l’étiquette?!
Enfin, je ne veux pas déclencher une guerre de clochers, non plus 😀
J’avoue avoir pensé à toi (entre autres) quand je l’ai dégustée 😉
Ah! La culture est de retour. :o)
Juste pour compléter l’information: « hop », c’est aussi du néerlandais (et même du vloeeemsch). Et cela reste du houblon.
C’était ma minute culturelle de dépaysement. Gratis. Ça me fait plaisir.
Allez, Duvel Tripel Hop pour tout le monde.
J’ai trouvé de la Duvel à Bkk ! Et hop… Plus de nostalgie du pays
T’avais la nostalgie du pays?