Ce mercredi, dans l’ascenseur, nous avons été étonnés de croiser des jeunes avec le front noir. On s’est dit qu’il devait s’agir d’un rite de bizutage ou quelque chose comme ça… Que nenni! Nous avons compris un peu plus tard, quand nous sommes sortis. En fait, une personne sur 10 a cette marque sur le front et chez certains, on distingue une forme de croix… Quel jour sommes-nous? Ah oui, Mercredi des cendres!
Nous avons donc commencé notre journée par profiter de l’une des nombreuses attractions comprises sur notre New York Pass, le tour en bateau de Manhattan. Nous sommes donc partis du Pier 16, sur l’Hudson River, juste en face de l’endroit où un avion s’est « posé » il y a 2 ans. Le guide était d’ailleurs très fier de pouvoir dire que le bateau dans lequel nous étions avait participé au sauvetage des passagers.
Nous avons donc emprunté l’Hudson River (à l’ouest de Manhattan, qui signifie « île aux nombreuses collines ») pour descendre jusqu’à Battery Park. Un petit tour autour de Miss Liberty puis retour vers l’ile pour remonter East River jusqu’au pont George Washinton. Rien de bien photogénique durant cette « croisière ». On se rend juste mieux compte de la diversité des quartiers et de la taille impressionnante de cette ville mais aussi de l’extension qu’elle vit actuellement au-delà de l’eau qui la ceinture: de nombreux quartiers (chics) émergent sur les rives faisant face à Manhattan…
En descendant du bateau, nous passons par Madison Square Garden afin d’y acheter des tickets pour le match Chicago Bulls vs NY Knicks en avril (pour un ami). Malheureusement, pas moyen de le acquérir au box office; il faut les acheter (« prudemment ») sur le net ou revenir le soir-même…
On se remet en marche (on a énormément marché ce mercredi) vers notre prochaine étape: le magasin de tissus. Évidemment, pas moyen de se rendre dans une ville étrangère sans que l’on ne recherche un ou vingt-cinq bouts d’étoffes qui seront intégrés dans l’une ou l’autre trousse, pochette ou encore sac…
Le repas de midi (sur le pouce) fut pris au Café Bazar… Oui, on est rentré que pour le nom 😉 C’est aussi un bon moment pour vous montrer la spécialité locale en bière: la Brooklyn Lager. Si quelqu’un sait où s’en procurer à Bruxelles cela m’intéresse 😉
Reprise de notre marche en direction d’un autre magasin de tissu repéré sur internet et passage à proximité d’un autre endroit emblématique de la ville: Flatiron Building.
Comme nous sommes quand même à une quarantaine de blocs de notre destination, nous prenons le métro (« subway » ici) pour remonter jusqu’à la 85ème rue. Nous arrivons à notre destination peu de temps après mais le magasin en question ne vend que des patchworks déjà tout faits 🙁 Aucun tissu disponible…
On revient à l’hôtel car nos pieds en ont marre d’être maltraités et on se regarde un petit épisode de Skins puis les derniers Petit Journal depuis le site de Canal+.
Après un petit en-cas, on se met en route pour aller voir Mary Poppins. Sur le chemin, je me suis (à nouveau) fait accoster pour, par une anglophone, pour me demander le chemin. Est-ce que j’ai une tronche de londonien ou de new-yorkais, non mais!
Mary Poppins est donc une comédie musicale récente à Broadway… et c’est vraiment bien fait: des chorégraphies simples mais très efficaces, des décors époustouflants et très ingénieux et une prestation très honnête de la part des comédiens et danseurs. Un spectacle que nous recommandons donc si on connait déjà un peu l’histoire car, sinon, il est quand même difficile de suivre les dialogues… (Pour info, nous sommes passés, une heure avant le début, devant le box office de TKTS sur Times Square et il semblerait qu’il y avait des places pour ce spectacle, et pour d’autres, à 50%).
En sortant du spectacle, un petit resto japonais sans prétention puis dodo…
Un petit supplément néanmoins: on croit que « ce n’est que dans les films » mais il y a plein de choses qui semblent réelles… Les portiers / concierges des immeubles new-yorkais tiennent vraiment la porte aux vieilles dames en leur demandant comment elle vont (ceci dit, elles ne répondent pas ou ils n’écoutent pas la réponse). Il y a vraiment des gens qui promènent des « grappes » de chiens. Les working girls se promènent vraiment en tailleur et baskets; perso, je suis pas fan… Et c’est dingue le nombre de dames noires qui s’occupent, promènent ou vont chercher des petits enfants blancs à la sortie des écoles!