Comme dirait FLE, aujourd’hui est un jour « soft »… mais nous n’avons pas profité des sento; peu étant mixtes 😉
On a donc commencé la journée vers 10:00, heure raisonnable. Nous nous sommes rendu au but ultime de notre voyage: le magasin de Yoko Saïto! Il s’agit d’un magasin de tissus japonais, très difficiles à trouver chez nous.
On a pu utiliser la formule de politesse ultime que David nous a apprise: « Domo aligato gozaïmas« … En chemin vers la station d’Ichikawa, notre train a été bloqué bien avant notre destination. Suite à deux ou trois annonces (uniquement en japonais), notre wagon s’est vidé des trois-quarts de son chargement. Nous voyant ésseulés et interrogatifs, un gentil monsieur d’âge mûr s’est adressé à nous dans un anglais au moins aussi approximatif que le nôtre: « want share a taxi next station?« ; « ok! » we answered. Le gars nous a mis dans un taxi, il s’est assis devant et arrivé à la station suivante, il nous a pris par la main et guidé sur le bon quai pour reprendre notre chemin… et c’est lui qui a payé le taxi!!! Il n’a pas accepté que l’on partage 8-o Formidable! et encore merci à lui (promis, on y pensera quand on verra un touriste japonais coincé à Bruxelles)
Au magasin, Marie fait ses emplettes et celles des copines du patch.
… et en profite pour se faire tirer le portrait avec la maitresse des lieux
En sortant de chez Yoko, on a mangé des excellents tempura. Puis nous avons repris le train en direction du centre-ville ou, plus exactement, Asakusa.
C’est là qu’il y a trois ans, nous n’avions pu voir le temple Senso-ji à cause de la rénovation qu’il subissait. Il était aussi temps de déposer le bon vœu reçu à l’époque pour en faire un autre.
Et, spécialement pour FLE, alors que le Japon est majoritairement shintoïste et non bouddhiste, non pas un… mais deux bouddhas (« a pair of buddhas« , comme il était inscrit juste à côté)
Sur le chemin (de fer) du retour vers l’hôtel, on fait une petite halte à Akihabara, « the electr[on]ic town« , pour acheter deux ou trois bricoles… Juste avant d’arriver à l’hôtel, devant un opticien, une machine est disponible pour faire nettoyer (gratuitement) les lunettes. Je ne fais ni une ni deux… et hop! comme neuves 😉
Ce soir, resto italien; c’était rigolo d’entendre les serveuses se parler en japonais avec un accent italien. Et quand j’ai demandé « il conto« … je l’ai eu 😀
D’après mon Guide du Routard, il vaut mieux éviter de manger dans le quartier de la station d’Ichikawa, on y attrape facilement la turista.
« Nous n’avons pas profité des sento; peu étant mixtes ». Moi qui croyais avoir eu une bonne idée. Voilà qu’elle tombe à l’eau !