Jour 2: Strasbourg

Première chose: une journée suffit pour visiter Strasbourg!

Nous sommes donc partis de grand matin… mais non, c’est pour rire… il était 11:00 quand nous avons quitté l’hôtel! Nous avons gravi les 330 marches qui nous ont permis de nous élever à 66m au-dessus du niveau du sol, à la Cathédrale. La vue était sympa mais 330, ce n’est plus de mon âge…

Nous nous sommes ensuite perdus quelque peu dans les ruelles pas sombres du tout (avec tout ce soleil) de la ville, avons fait quelques achats (12 livres de poches au marché du livre d’occasion, de la laine et du thé, qu’on ne sait pas encore où on va stocker tout ça au cours du voyage); bref, on a un peu erré et c’était chouette. On s’est arrêté, non pas pour une tartiflette (on n’a pas pu), pour manger japonais :-/ On n’a pas fait de vélo non plus… beaucoup trop chaud!

Après le repas, nous avons visité le Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg; nous avons été déçu de notre visite: cela faisait longtemps que nous avions ressenti aussi peu d’émotion durant la visite d’un musée de ce type 🙁 Nous avons ensuite visité l’intérieur de la Cathédrale puis acheté des cartes postales pour les filleules de Marie et des biscuits (elle n’arrête pas d’en manger).

On a croisé saint Nicolas, un pont tournant, « La voix de son maitre » (version 2002), un mot gravé par G.Clooney et un manège… Une belle journée!

Demain, en route pour Milan (+/- 480km), via la Suisse

6 réflexions sur « Jour 2: Strasbourg »

  1. Dites les enfants… Ça me chiffonne un peu…
    N’avez-vous pas l’impression de filer du mauvais coton à vous répandre sur la toile en affirmations fort péremptoires relativement à l’intérêt de la Capitale en second de l’Europe? Non que je veuille en découdre. Je regretterais d’ailleurs que mes interrogations n’aillent me mettre à l’envers à votre endroit.
    Toutefois, pensez à bien relire votre intervention précédente sous toutes les coutures. On a l’impression que, de fil en aiguille, vous tentez d’exprimer un certain dédain pour les lieux -pourtant admirables, soyons-en certains- visités. Je n’irai pas jusqu’à évoquer un tissu de contre-vérités. Mais quand même.
    En haut de la Cathédrale, point de Croix monumentale à admirer? Aucune vibration à contempler le délicat entrecroisement des aiguilles de l’horloge qui, d’après une légende moderne*, eût pu inspirer Pénélope elle-même? C’était pourtant cousu de fil blanc. Cette belle grande ville se targue quand même de proposer un large patchwork de ce qui réjouit le touriste.
    En gros, on dira que vous êtes passés par le chas de l’aiguille dans le cadre de vos futures relations avec le SI local. Vous devrez même peut-être engager des doublures pour une prochaine visite Strasbourgeoise, au risque de traîner un fil à la patte.

    Reproches encore quant à la température pourtant réglée avec minutie, à fond d’échelle, par les responsables de la météo. Quelle délicate attention pourtant, dans l’idée de vous préparer à la suite, quand il fera vraiment chaud? Seule solution, alors, troquer le vélo contre un pédalo. Mais moins pratique sur le Terre ferme.
    Je ne puis me résoudre à vous quitter là sans vous avoir le moins du monde tancé sur votre déception muséale contemporaine. Avez-vous pensé, malheureux, que lors des prochaines étapes -je pense, par exemple, au Musée d’Arts Moderne de Pompei, on vous présentera essentiellement quelques vieux cailloux et tessons d’amphore devant lesquels vous devrez benoîtement vous pâmer. Hé, Marie, ça te concerne aussi.
    Une suggestion pour toi, pour passer les longues heures de voyage. À l’instar de ce qui se fait régulièrement pour le Manneken-Pis, confectionner un petit costume pour le David de Mickey l’Ange. D’après mes calculs, il reste quelques kilomètres; c’est encore faisable.

    * que je viens d’inventer, profitant de l’absence aussi momentanée que regrettable, de tout critique historique

    • Marie (pas Ben) :
      Merci Yves pour ce beau texte qui me plaît beaucoup ! Je vais réfléchir à la confection du costume étant donné que la couture non plus ne me gêne pas en roulant (quand Ben conduit, je te rassure. D’ailleurs, je n’ai pas encore pris le volant à ma grande joie !). Bref, je me demande quand même combien de temps cela t’a pris pour pondre ce commentaire. Et si je me prenais à peindre ou à jouer au tennis, tu trouverais autant d’allusions ?

      • Ah non, pour le tennis, je suis « out ». Quant à la peinture, trop à-plat… Ne perdons pas le fil, stp.
        Du temps pour rédiger tout cela? Bah, quand le canevas est en place, il suffit de broder. Et, savoir faire ça de temps en temps, ça fait partie du métier.
        N’en oublie pas ton ouvrage: pour l’instant, David est vraiment un cas nu.

  2. @mai: Fort beau texte ! (Ceci n’est spirituel que si l’on réfléchit à l’étymologie du mot « texte »)
    @Ben et Marie: Mmmh, disons qu’on sent que ce voyage ira « crescendo ». (Ce commentaire est issu d’une banque de données consultable sur http://www.languedebois.com)

  3. Nous venons de rentrer de Strasbourg: sous un soleil d’automne, la ville nous a enchantés ! Le seul bémol fut le Musée d’Art Moderne et Contemporain, qui a le mérite de donner au qualificatif « ridicule » un bel éventail d’illustrations. Il y avait une expo temporaire de Daniel Buren qui, d’après le catalogue, « réalise un travail qui allie compréhension de l’existant et affirmation d’une proposition sculpturale. » C’était des gros cubes colorés disposés les uns sur les autres. Mais bon, on a bien rigolé, c’est quand même ça le but recherché je suppose.

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