Avis de bonne arrivée et toutes premières impressions

Merhaba!

Après un vol sans encombre de 3 heures, nous sommes arrivés à Istanbul. Une heure de patience a été nécessaire avant de pouvoir récupérer notre valise 🙁 La sortie de l’aéroport menant aux taxis n’est pas indiquée, et pour cause… où que l’on sorte, il y en a un tas qui attendent les clients. Le nôtre aura mis un peu plus de 20 minutes pour rejoindre notre hôtel. Il aura cependant fallu que je prête mon gsm au chauffeur, avec l’application gps programmée sur notre destination (j’avais tout prévu 🙂 )

L’accueil à l’hôtel a été des plus chaleureux et, excellente surprise, nous avons été surclassés dans une suite. On ne sait pas encore ce que l’on va faire de deux chambres et deux salles d’eau mais ce n’est pas déplaisant; on est à l’aise!

Il est presque 18:30 (Bruxelles +01:00). Dehors, il pleut; il fait doux (+/- 14°C) et on entend l’appel à la prière par la fenêtre entrouverte…

Ça commence bien!

Ce soir, on va se contenter de trouver à manger et d’étudier un peu le plan des alentours pour préparer les 4 prochains jours.

Belle nuit @ tou(te)s 🙂


 

[EDIT de 21:40] On a donc été manger, munis de 2 adresses de restos proches de l’hôtel. On n’en a trouvé aucun des deux 😀
Nous avons donc erré quelque peu et sommes tombés sur la/une « petite rue des Bouchers » stambouliote… On s’est quand même assis en terrasse (chauffée) chez le seul qui n’a pas essayé de nous harponner (on n’aime pas ça!). On a fort bien mangé: poisson, agneau, salade; pas extrêmement bon marché mais correct.

Premières impressions:
pendant notre repas, nous avons pu nous étonner de l’une ou l’autre chose inhabituelle (pour nous): comme partout, une fois installés en terrasse, on est la cible de toutes sortes de vendeurs (roses, peluches, moules [oui, même installés en terrasse d’un resto, on peut se « faire livrer » des moules fraiches ou préparées, vendues par des vendeurs à la sauvette], souvenirs (un chapeau d’Ali Baba [oui, je sais qu’Ali Baba n’est pas turc mais je n’ai pas trouvé de meilleure image] pour ta pièce de théâtre, DUF?), cigarettes [on estime à 2 sur 3 le nombre d’hommes fumeurs; ça sent la clope partout!], tickets de loterie, etc.), de musiciens ou encore de porteurs de narguilé (des gars se promènent constamment avec un narguilé et se font héler par les convives afin de tirer quelques bouffées de vapeurs aromatisées…

En rentrant, Marie s’est arrêtée dans une pâtisserie / biscuiterie et s’est offert un exemplaire de chaque biscuit qui lui faisait de l’œil

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Celui-là goutait le pain d’épices.

Bref, une bonne soirée, tant du point de vue culinaire que des petites « découvertes ».

Les grands classiques

Sans réelle surprise mais avec plaisir, et pensant qu’il va faire beau aujourd’hui, nous choisissons de parcourir les « must see » d’Istanbul. On commence donc par un tour en Big Bus qui nous transporte d’un point d’intérêt à l’autre. On en profite pour passer le pont du Bosphore faire une toute petite boucle du côté asiatique. Le tour dure une bonne heure et demie; on en ressort frigorifiés!

On va se réchauffer et se rassasier puis on commence les choses sérieuses avec la visite (in extremis avant la fermeture) de la Mosquée bleue.

Juste en face, on peut visiter Aya Sophia (traduit maladroitement par sainte Sophie), ancienne basilique reconvertie en mosquée puis en musée. En quittant la Mosquée bleue, les muezzins ont donné tout ce qu’ils avaient pour appeler les fidèles à la prière qui débutait quelques instants plus tard; l’ambiance dans laquelle cela nous a plongés était très particulière…

Pas loin de là, [je vous le donne en mille] on descend visiter la Citerne Basilique. A l’origine réserve d’eau potable puis réserve d’eau pour l’arrosage des jardins d’un grand palais encore à visiter, elle est aujourd’hui un étang à poissons (carpes et poissons rouges).

On termine en parcourant quelques unes des nombreuses allées du Grand Bazar. Avant d’y pénétrer, on passe dans un bar à chichas (les braises sont prêtes) et par un cimetière (Jojo, si tu nous lis!)…

La journée se terminera en principe par un repas au Fuego, qui semble chaudement recommandé par TA.

Sous le soleil…

tout est plus beau…

Nous avons utilisé les dernières heures disponibles sur les Big Bus pour parcourir le parcours bleu, qui fait de tour de la Corne d’or, cette langue de mer qui sépare la ville en deux du côté européen. A toutes fins utiles, nous déconseillons ce parcours, qui nous a semblé peu intéressant mais nous avons néanmoins profité du beau temps à l’étage supérieur du bus à l’impériale 😉

Nous descendons à hauteur du Bazar égyptien qui est spécialisé dans les épices. On apprécie les couleurs…

On traverse le pont de Galata en enjambant les nombreuses cannes à pêche et on rejoint le seuil de la Tour de Galata.

Notre but, de ce côté du fleuve, est de remplir notre mission « t-shirt pour Manu« . On passe par LA rue commerçante d’Istanbul, Istikal Cadessi. Marie fait un arrêt gourmand chez Hafiz Mustapha

Une fois notre mission et notre lunch accomplis, nous nous sommes remis en route pour rejoindre l’embarcadère, afin de faire une petite croisière sur le Bosphore, entre chien et loup. En chemin, on surprend quelques resquilleurs qui font ce qu’ils peuvent pour assister au match (nul) d’une des équipes locales.

Notez les différents moyens de transport en commun: taxi, bus et dolmus (je n’ai pas le ‘s’ avec cédille sur mon clavier :-/ )

Une belle journée bien remplie…

Topkapi

C’est lundi! Et, le lundi, c’est fermé… en tout cas, dans la plupart des musées. On « choisit » donc LE monument ouvert aujourd’hui (rappel pour plus tard: vérifier les jours de fermeture avant le départ): Topkapi (prononcer Top-khap-heu), ancien palais des sultans du XVè au XIXè. 2 parties principales: le Harem et le palais où se menait la vie politique. Beaucoup de pièces vides ou remplies de vaisselle, des trésors (beaucoup de trucs dorés) et quelques coussins, robes et babioles. Comme on n’est pas très ottomaniaques, on ne profite certainement pas autant qu’un Jojo ou qu’un DUF… mais je ne me plains pas! On a apprécié…

A la sortie du palais, on fait une courte halte à la voisine, Sainte Irène, qui sert actuellement de salle de spectacle (pas de photo).

Nous prenons un repas léger, achetons quelques cartes postales et leurs timbres puis nous nous rendons à la petite Sainte Sophie; construite quelque peu avant la grande par de la famille du Sultan. elle est aujourd’hui devenue une mosquée, toujours en activité.

La météo n’étant pas vraiment clémente, on rentre se réchauffer, écrire le blog et des cartes puis regarder une petite série 😉

Belle soirée et merci pour vos commentaires et messages…

Modern et Santral

La dernière journée fut consacrée à la visite des musées d’arts moderne et contemporain d’Istanbul.

Le premier se trouvait de l’autre côté du pont de Galata. Istanbul Modern abrite 8000 m² de surface d’exposition, consacrée pour la plupart à des artistes turcs.

C’était l’endroit idéal pour un petit time-lapse 😉

Après un repas avec vue sur le Bosphore (sous la neige; oui, il a neigé aussi à Istanbul), nous avons pris un taxi pour rejoindre Santral Istanbul, un site universitaire (architecture) situé tout au bout de la Corne d’Or. Nous espérions y trouver une expo d’art contemporain (comme renseigné dans une revue Géo de 2010) mais nos renseignements étaient périmés. Nous nous sommes « contentés » de la visite de l’ancienne centrale électrique autour de laquelle tout le campus est construit et du petit musée de l’énergie attenant. Très chouette et vaut le déplacement (même si, pour les taxis, c’est le bout du monde et que 6 d’entre eux ont refusé de nous ramener au centre-ville [et ça caillait des billes et il neigeait!]).

De retour à l’hôtel, on revient à température, on finalise la valise et on monte dans le tram et le métro en direction de l’aéroport Atäturk. L’avion décolle avec 45′ de retard; vol sans encombre; Marie se fait une copine et lui apprend à crocheter; la voiture est toujours au Parking 3, intacte; on rentre; pas de bouchon sur le Ring; on est rentré 😉