Nous avons retrouvé Megan dans la chambre d’hôtel, à notre arrivée, vers 1:30am mais les vraies retrouvailles entre Marie et elle se sont plutôt déroulées toute cette journée de vendredi. Ce matin, elle sont parties toutes les deux en expédition à Stanley Park (qu’elle n’ont jamais vraiment atteint) et elles se sont perdues. Cela leur aura donné l’occasion de papoter tout leur saoul et de profiter de la gentillesse d’un charmant conducteur de bus qui les a remises sur le bon chemin. Pendant ce temps, je tentais, vainement, de connecter le portable à Internet mais il semblerait que le réseau de l’hôtel ne veuille plus de lui; ma tablette se connecte sans problème mais lui pas :-/ J’ai pesté pendant un long moment. J’ai renoncé et je me suis un peu promené dans le quartier de l’hôtel, j’ai pris le métro pour rejoindre le centre-ville et ai erré dans Gastown.
Nous nous étions donné rendez-vous au coin de Cambie et Pember pour aller manger; elles sont arrivées en retard… Nous avons pris notre repas dans l’établissement où je m’étais accoudé au bar quelques dizaines de minutes plus tôt pour une bière, une Bark beer. J’ai évidemment testé la poutine (au cheddar): pas mauvais; ça m’a fait penser à mes frites-carbonnades du vendredi midi.
Après le repas, nous avons cherché à rejoindre le Vancouver Art Museum, à l’aide d’une carte fournie par l’hôtel mais celle-ci indiquait un endroit erroné (et évidemment éloigné) du véritable emplacement :-/ Nous sommes arrivés une heure avant la fermeture et donc avons visité le musée « au pas de course ».
Première impression du Canada: hormis la grosse chute de température (il fait à peine 20°C), ce n’est pas très différent des USA jusqu’à présent, si ce n’est qu’ici, on nous adresse parfois la parole en français quand on se rend compte que nous sommes francophones ;-)
Megan et Marie sont ravies de se rencontrer et rattrapent les 5 ans de conversations qu’elles n’ont pas eues IRL. Elles s’écrivent régulièrement mais j’imagine qu’elles « sélectionnent »… Ça fait plaisir à voir!
Une analyse structuraliste des champs lexicaux utilisés dans le texte montre une prédominance des thèmes de l’errance et du retard. Pas de doute: pour cette fin de voyage, ce sont ces dames qui sont à l’honneur.
Bref, un blog à lire en écoutant http://bit.ly/LU9MyW dont l’analyse sémantique serait, elle aussi, d’une grande richesse.
Nous laisserons ce travail à quelque fin lettré qui passerait par là.
@DUF et @Yves: Merci pour ces fines analyses et proposition d’ambiance musicale. J’aime beaucoup Village People, c’est très dansant!