Jour 1: A la découverte de Séoul

Nous sommes donc bien arrivés à Séoul, capitale de la Corée du sud, via la vol AF264 vers Incheon (aéroport proche de Séoul). (Marie : Je suis super contente. J’ai réussi à faire passer 1 aiguille et 4 épingles dans l’avion. Cela m’a permis de coudre et de ne pas voir le temps passer !) Première impression: beaucoup de passagers enfilent un masque en papier avant de quitter l’avion; ça fout quand même un peu les jetons mais on se rend vite compte, en ville, que ce n’est pas la paranoïa non plus. Il y a des affiches et des annonces partout concernant le MERS, mais ils n’ont pas l’air stressés non plus. On passe (très lentement) l’immigration sans grandes formalités sinon une petite prise d’empreintes et de photo. On récupère nos bagages et on se dirige vers l’agence de location de voiture. Première chose à faire: prendre un peu de cash… Caramba; le premier distributeur limite les retraits aux cartes étrangères à 100000 Wons (environs 80€) et il ne parle pas anglais. Le second parle anglais (pas facile de trouver les bonnes touches, ceci dit) et délivre jusqu’à 1 million de Wons; j’ai été raisonnable et j’ai choisi 500000 😉

On prend la voiture et on rejoint notre hôtel, non sans mal… L’app GPS (Navigator) de mon GSM est beaucoup moins précise et facile d’usage que notre bon vieux Garmin (qui ne dispose pas de carte pour la Corée). On a raté quelques embranchements et il faut être très attentif car il veut parfois nous faire tourner où cela n’est pas permis :-/ La conduite à Séoul est « virile mais correcte« ; il faut s’imposer mais il n’y a aucune agressivité.

Le check-in effectué, nous prenons possession de notre chambre… et puis du lit pour un bonne sieste de 3 heures (10 heures de vol sans dormir, ça casse un peu)…

On prend ensuite la voiture pour rejoindre ce que je pensais être le Musée d’art contemporain et son Free parking (mais non! il fallait lire Fee parking; ce n’est pas la même chose! bon 10400 KRW pour 3 heures, c’est pas non plus exagéré). Le musée en question n’était pas à cet endroit-là; c’était le Seoul Museum of Art, voisin du MMCA fermé (et déplacé) pour restauration.

 

On se promène un peu dans le quartier: on voir un marchand de Belgium / Limburg waffles (sic!), des manifestations en tout genre devant les différents bureaux de la mairie, un petit marché « tout à pas beaucoup de wons » (Marie: « Nous avons été attirés par les lumières d’un petit marché qui s’est avéré être une espèce de solderie. Tu as vu maman, ils vendent ta super lampe à un prix dérisoire !« ), un palais (Deoksugung) et des gens qui lisent le journal quotidien qui est affiché derrière des vires. On reprend l’auto, on profite de l’heure de pointe, on se rentre, on va manger dans une gargote près de l’hôtel… et là, on a fait notre première « rencontre » avec un serveur HYPER-sympa qui nous a tiré le portrait, préparé nos plats (bulgogi au boeuf pour moi et bibimbap à à la mode de Jengu pour elle) pour nous (en principe, on reçoit les ingrédients et puis c’est « débrouillez-vous! »; ici pas du tout). Bon à savoir: même si elle n’en a pas l’air, la cuisine coréenne pique fort! Marie a un peu de mal… (Mais j’ai adoré ! Je sens que je vais tester le bibimbap à plusieurs endroits, c’est délicieux : un mélange de légumes locaux, d’oeuf, de riz, le tout bien assaisonné, il est vrai.) J’ai goûté une bière locale, la « Cass »: elle ne casse pas trois pattes à un canard. Là, pendant la dactylo, j’essaie la « Max« ; je préfère!

On vient de rentrer, de trier les photos et de rédiger ces quelques lignes avant de tomber de sommeil, bien profond…

 

Dernières impressions de la journée: les coréens ont l’air vraiment sympas et sont jusqu’ici très accueillants. L’anglais basique permet les échanges utiles et nécessaires et pour le reste il y a des app de traductions terribles (vous connaissez pas encore Google Translate? c’est fantastique: c’est le dernier pas avant la traduction simultanée [et je crois même que c’est déjà possible si on a une connexion Internet au moment voulu]). Autre chose, à certains moments de la journée, on ne croise QUE des femmes (et des filles)… quasi aucun mec; ça fait bizarre… On s’est demandé où ils étaient avant 17:00…

A Nath : Avec le nom de ce blog, je n’arrête pas de chanter « Dragon de feu tu deviendras, tu auras chaud et jamais froid. Tes ailes dorées sont éternelles, tu pourras voler haut dans le ciel. Et le dragon traverse… » (je te laisse continuer 😉

A Denise : Je me disais que je devrais commencer une série de photos de boîtes aux lettres pour ton adorable timbré.

13 réflexions sur « Jour 1: A la découverte de Séoul »

  1. Si c’est l’application Navigator à laquelle je pense, il faut télécharger les cartes Open Street Maps avec une meilleure résolution. Les cartes de base sont vraiment insuffisantes. Surtout à vélo (si vous vous sentez en jambes).
    Mersi qui?

    1. c’est bien ce que je fis… mais tous les détails routiers ne sont pas aussi précisément repris que dans le version Garmin… mais on finit par s’habituer à devoir ne pas lui faire aveuglément confiance.

      1. Moi je continuerais plutôt avec Garmin si c’est plus sécurisant… Pas de carte de Corée ? Prends-en une autre, ça m’étonnerait qu’il y ait des contrôles.

  2. [quote= »Ben »]On a raté quelques embranchements et il faut être très attentif car il veut parfois nous faire tourner où cela n’est pas permis :-/ [/quote]
    Je confirme: attention dans la forêt de Soignes: l’application ne distingue pas les sentiers « piétons only ». Restez prudents quand vous passez par là.

    [quote= »Ben »]On s’est demandé où ils étaient avant 17:00…[/quote]
    Au bistrot?

  3. [quote= »Ben »]J’ai goûté une bière locale, la « Cass »: elle ne casse pas trois pattes à un canard. Là, pendant la dactylo, j’essaie la « Max« ; je préfère![/quote]
    Attention, la chaleur et l’alcool ne font pas bon ménage. À force de boire un Max de bière, on se grise ou on devient carrément Séoul.

  4. Moi j’aime bien ce blog en immersion, avec les commentaires horodatés à l’heure locale. On s’y croit vraiment.
    Allez, on passe bientôt à table. Une grande Max pour tout le monde?

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