Jour 5: Solo

Aujourd’hui, c’est Marie au clavier, Ben n’a pas envie d’écrire… Il paraît que « Benwa » veut dire « ours » ici, je crois que ça ne lui a pas plu…

Nous nous sommes levés très tôt ce matin pour partir vers Solo voir les plantations de thé: 80km à parcourir en 3 heures de temps. Sur la route, il a plein de choses à regarder : les écoliers en uniforme, les mobylettes surchargées, les panneaux publicitaires très nombreux et parfois gigantesques, même une boulangerie hollandaise surmontée d’un moulin (dédicace spéciale à Denise!). Mais aussi, les rues rassemblant chaque fois une spécialité : la rue des vendeurs de chaussures, celle des fleurs, celle des pneus (on aurait bien aimé la trouver au retour celle-là…), celle des tissus, des vêtements,… La circulation est lente et fluide, mais l’utilisation du klaxon est de rigueur.

Si nous sommes partis tôt ce matin, c’est pour éviter le brouillard sur les plantations… Résultat, en plus du brouillard, nous avons eu droit aujourd’hui a plusieurs fameuses draches… Heureusement, les indonésiens louent des parapluies pour 0,50€, ils sont les bienvenus quand on a oublié sa veste bretonne à l’hôtel (car oui, on a pris nos vestes avec nous pour parcourir Anderlecht-Paris).

Bref, on a eu droit à de superbes vues des plantations de thé dans le brouillard, sous la pluie, mais aussi sous un soleil timide reconnaissons-le. J’ai trouvé ça superbe. Ben n’était pas emballé. Évidemment cet homme de la ville (d’Anderlecht, précisons-le) qui ne boit jamais de thé ne pouvait être sensible à la beauté des lieux. Je n’ai pas boudé mon plaisir. Et puisque Nivori nous a confié que, régulièrement, les amoureux s’y cachaient pour s’embrasser, je ne me suis pas gênée pour bécoter le mien !

Sur le chemin du retour, nous avons fait plusieurs arrêts. Nous avons visité des temples « encore actifs » de style maya. Nivori ne sait pas si ce sont les indonésiens qui ont copié les mayas ou le contraire… On lui a dit que ça devait sûrement être les contraire.

L’entrée du premier temple fait penser à un volcan. Il se trouve d’ailleurs au pied d’un des nombreux volcans de l’archipel. Dans la culture indonésienne, il est dit que les dieux habitent les volcans, il est donc important de leur construire une « maison » au pied de ceux-ci. Nous y avons même vu des canneliers, saint Nicolas doit sûrement en avoir dans son jardin. Nous avons également pu voir l’unique temple érotique du pays. Pour être érotique, il était érotique… Les femmes viennent prier et donner des offrandes pour avoir des enfants et les hommes pour lutter contre les pannes… (photo à l’appui)

Nous avons fait une balade, toujours sous la pluie battante et sous un parapluie loué pour voir une cascade. Et on a vu… une cascade ! Du coup on a été mouillé par la pluie et par … la cascade, et oui! Ceci dit, cela n’a pas entamé notre moral.

Avant d’amorcer le réel chemin du retour, nous avons fait un tout petit tour dans un marché traditionnel qui commençait à se vider. J’ai acheté des délicieux mangoustans en pensant à Tante Daeng, mais aussi de noix de cajou grillées (mmh…) et du savon au jasmin. Les indonésiennes en achètent pour séduire l’être aimé paraît-il, on verra !

A mi-chemin, nous avons crevé, sous la pluie, sinon c’est moins drôle. Nivori a bien géré ça, mais quand il a placé la roue de secours, nous avons pu constater qu’elle était plate et légèrement déchirée. Benoît est parti en quête d’une pompe. A défaut de pouvoir s’expliquer, il s’en est sorti avec un beau dessin. Il est donc revenu à la voiture avec un brave homme et sa pompe à pied pendant que Nivori ramenait un compresseur… bien plus efficace. Cela nous a permis de rouler jusqu’au loueur de voitures où nous avons échangé notre petite camionnette (avec le pneu de secours tout dégonflé) contre la voiture de loueur. Bon, le tableau de bord ne s’éclaire que lorsque les 4 clignotants fonctionnent (le tableau de bord clignote bien sût), toutes les fenêtres ne s’ouvrent pas et il n’y a pas la clim, mais à part ça, elle roule très bien et surtout, elle klaxonne (très important ici !).

Bref, nous sommes rentrés à bon port. J’espère que ce nouveau style vous a plu. J’abuse des parenthèses, il est vrai, et je ne suis pas précise dans le nom des lieux, mais vous ne serez que plus heureux de retrouver le style de Benoît demain.

[EDIT de Ben] Je pense que j’ai trouvé la relève pour la rédaction du blog!

Ce contenu a été publié dans Yogjakarta. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

6 réponses à Jour 5: Solo

  1. DUF dit :

    http://buchau.be/indonesie2013/wp-content/uploads/2013/04/DSC03110.jpg
    Mai vous recommande de les préparer avec de la sauce madère.

  2. le camionneur dit :

    http://buchau.be/indonesie2013/wp-content/uploads/2013/04/DSC02931.jpg
    « – Salut le schtroumpf, j’aurais jamais cru qu’elle était aussi belle la région que t’habites.
    – …
    – Benoît, mon ours, t’as raison, ils n’ont pas le même sens de l’humour que nous. »

  3. mai dit :

    [cite= »Marie »]Les femmes viennent prier et donner des offrandes pour avoir des enfants et les hommes pour lutter contre les pannes… (photo à l’appui)[/cite]
    Et ça marche aussi pour les pneus plats?

    [cite= »DUF »]Mai vous recommande de les préparer avec de la sauce madère.[/cite]
    Ou une sauce lapin; cela se justifierait pleinement. Même si les boulets sont légèrement urticants, cette année.

    @BEN: Courage! Une panne, ça peut arriver (paraît-il); et ce n’est pas la fin du monde.
    Je propose que tous les visiteurs de ce blog se cotisent pour t’offrir un cric pour ton anniversaire, cette année.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *