[Aujourd’hui, c’est Marie la rédactrice]

On démarre doucement ce matin vers Sacramento dans le but entre autre de visiter son musée. On se gare, on repère un resto de crabe joliment situé au bord de l’eau. On prend des photos du pont tout doré et on se balade jusqu’au musée fermé. Ce n’est rien, on y retourna demain. Qu’à cela ne tienne, on va voir des sequoias à 2 heures d’ici.

de Google maps

La route est bien sympathique : on traverse des bourgs avec des magasins de tracteurs, d’apats pour les pêcheurs, des main streets avec tous les commerces nécessaires à la vie d’un village, des champs, des fermes, c’est joli.

On s’arrête à une station-service pour nous sustenter. On trouve meilleur qu’espéré : un sandwich « bœuf, fromage Suisse et légumes« , une banane, des fruits secs. On déguste tout ça assis dans le coffre de la voiture. Il fait beau, la vie est belle.

Arrivés dans le parc national des Calaveras Big Trees, ça sent super bon (le pin et le bois brûlé). Ils sont en train de mettre le feu à une partie de la forêt (technique pour permettre aux arbres de se reproduire et de nettoyer les sous-bois). On y croise plein d’écureuils qui font un fameux boucan (pour prévenir leurs congénères de notre arrivée ?) et quelques personnes bien équipées pour la randonnée.

On se met en route pour le retour. On voit plus de gens qu’à l’aller dont un gars qui nous fait rire, posté devant une banque avec une pancarte « Wells Fargo sucks » [Wells Fargo craint/fait chi*r]. Visiblement un client mécontent 😀

Petit passage au Walmart pour agrémenter le petit-déjeuner : fruits, croissants, Wasa multicéréales et confiture de myrtilles, puis acheter notre souper à réchauffer au micro-ondes. Les américains ne déjeunent pas vraiment comme nous : souvent du café, des œufs, un donut ou des céréales multicolores. Alors, on s’organise. Maman, pas moyen d’emporter ta délicieuse confiture car on ne peut pas faire entrer de denrées alimentaires dans le pays. Ils ont peur que cela détruise leurs cultures.