L’idée était de se rendre, en voiture, de NYC à Boston en passant par la côte bretonne américaine. J’avais lu qu’il y avait des phares et que la côté y était dessinée pareille… et c’est vrai!
Ce matin donc, prise en main de la Toyota Yaris (ma tête quand le gars m’a dit qu’on aurait une Yaris; j’ai cru que nos bagages n’y rentreraient jamais!): boite automatique, circulation dans NYC un peu dense; pas à l’aise que j’étais… tendu même…mais tout s’est bien passé ;-)
Il y a juste un truc qui n’arrête pas de nous faire rire à chaque embranchement, c’est notre GPS. Mon téléphone (un Nokia N8) est généreusement doté d’un logiciel de guidage GPS. Avant de partir, j’ai donc téléchargé toutes les cartes des états que nous allions traverser. Par défaut, la langue est en général, le Français (France) mais ici, allez savoir pourquoi, le GPS bascule automatiquement sur Français (Canada) et ça donne parfois des surprises (de taille!). Puisque, sur la route, tout est affiché en miles, j’ai réglé l’appareil pour que l’affichage et la voix donnent les mesures en ‘système impérial’. Maintenant, à l’approche d’un changement de direction ou d’un carrefour, la voix nous annonce, avec son « petit » accent québécois, qu’ « à (je cite) 600 verges, je devrai tourner à droite/gauche » (c’est selon). La première fois, on était écroulé de rire! Le problème, c’est que les 56 fois suivantes…. aussi =8-D
PS: Pour info, une verge=un yard=3 pieds soit 0,91m environ (moi, je croyais naïvement que cela valait quelque chose comme 25 ou 30 cm).
Nous avons donc passé un tout petit peu plus de 6 heures dans la clim de notre voiture américaine pour rejoindre West-Yarmouth, à quelques encablures de Cape Cod. Une fois installés à l’hôtel, nous sommes partis à la découverte de notre premier phare… puis du second, que nous n’avons jamais trouvé! Conclusion: effectivement, il y a des étranges similitudes avec la Bretagne… mais, ici, il fait beau, chaud et il ne pleut pas!
Oh mais ça! Vous ne croyez quand même pas qu’on va mordre à l’hameçon?
Vous lancez un thème un peu équivoque, porteur de tous les doubles sens que l’on veut puis vous vous mettez à jouer du flutieau en attendant que vos fidèles lecteurs et contributeurs acharnés -mais patients- tombent dans le panneau.
Après, il ne reste qu’à partir sur une remontrance de vierge effarouchée relativement à la qualité du phrasé et aux sujets pointés pour les commentaires. Trop facile.
Il n’en est pas question: aucun commentaire de ma part sur l’absence des binious, la rareté des bolées (sauf à base de Four Roses) et le manque de crachin. Rien sur l’exotisme lancinant de l’atmosphère.
Et puis d’ailleurs, n’est-ce pas le moment idéal pour une petite pause en attendant le retour de notre bretonnant le plus érudit, notre Nolwenn Leroy de la nécropole, notre Alan Stivell de la pierre de granit rose?
Laissons la qualité des commentaires remonter au niveau qu’il avait fixé (et pas « fixée », car c’est le niveau qu’il avait fixé. fixé quoi? le COD vient devant et il est masculin, le niveau) avec une belle autorité. Foin de ces rectocopulations entomophiles* et orthographiques et place à la culture, la vraie, celle qui justifie parfois un revolver. Ce que j’aurais tendance à désapprouver, dans la plupart des cas. Mais pas que.
[quote= »Ben »]Posted in Boston and New York by Ben on juillet 17th, 2012 at *3 h 38 min*.[/quote]
NY, the city that never sleeps (ça, on savait), mais Boston aussi?
Ceci dit, pour Boston, vous avez le choix:
Boston The Athens of America
Boston Beantown
Boston The City of Kind Hearts
Boston The Cradle of Liberty
Boston The Hub of the Universe
Boston Puritan City
Quel est le pire?
* oui, je l’ai déjà placée, mais j’aime. Si j’avais été culturé, j’aurais même écrit « Musca domestica rectocopulator ». Mais à Taranis ne plaise; où est mon Colt 45? I’ll shot the sheriff.
PS: hé, c’est pour rire, hein!!
PPS: ça y est, le niveau est à nouveau bien bas
Désolé, mais ce blog devient vraiment trop vulgaire. Là-dessus au moins, les avis des lecteurs convergent.
@ Yves : Musca rectocopulator ? Impossible. Le suffixe -tor (désignant un agent) est masculin, l’équivalent féminin étant -trix (génitif: -tricis; le français a bien gardé l’opposition -teur/trice). Un exemple ? Venus genitrix, adorée comme déesse de la maternité. Je m’arrête là, même si ce n’est pas le seul exemple que j’ai trouvé (et non pas « trouvée », puisque DUF est un homme – un vrai).
Houla ! Je suis assailli de messages hargneux et moqueurs me signalant que, par définition, la rectocopulation est propre (?) aux mâles. D’accord, mais la nature s’incline devant la grammaire, et le genre des mots l’emporte sur les sexes. Ainsi, les deux phrases suivantes sont paradoxalement correctes:
Cette girafe québecoise possède une verge d’une demi-verge.
Cette girafe a réussi son créneau.