Dernier jour au Myanmar
dimanche, avril 18th, 2010Aviez-vous remarqué que notre blog était aussi bien accessible par http://birmanie.buchau.be que par http://myanmar.buchau.be? Au départ, je savais pas lequel des deux noms utiliser pour le pays; l’un étant fort connoté « colon » et l’autre « junte »… mais maintenant, connaissant la signification du mot Myanmar (Union des ethnies), j’opterais plutôt pour ce dernier. Bref!
Ce samedi, nous avons donc pris notre dernier vol intérieur de Thandwe (juste à côté de Ngapali) vers Rangoun. A notre arrivée, Naing, notre guide bien-aimé nous a accueilli et accompagné pour quelques ultimes découvertes en sa compagnie. A la demande de Marie, nous avons commencé par un magasin de souvenirs exceptionnellement ouvert en ce jour férié (premier jour de l’an). Ensuite, nous sommes allés rendre, comme de nombreux birmans, rendre visite (eux c’est plutôt « hommage ») au grand Bouddha couché de Rangoun. Avec sa taille respectable d’une septantaine (soixante-dizaine, pour nos lecteurs français) et son côté un peu efféminé, il est très particulier, engoncé dans son hangar. La particularité du site est qu’il nous explique de manière exhaustive la signification des 108 signes présents sous les pieds du Bouddha en position de repos.
Plus tard, après le repas dans un des seuls restos ouverts de la ville, nous avons été prendre la température très agréable du Strand Hotel, un hôtel de style colonial construit au XIXème siècle par les anglais, qui a gardé tout son cachet… Il est d’ailleurs l’hôtel le plus luxueux et le plus cher de la ville. Beaucoup d’écrivains anglais y sont passés…
Puisque c’est juste en face de l’hôtel, nous nous rendons ensuite sur un des quais du port de Rangoun. La mer est à 30 km et des « petits » cargos viennent jusque là pour livrer les marchandises… Les gros bateaux sont stoppés par un pont situé un peu en aval, dont le gabarit ne permet pas le passage de super porte-containers ou de bateaux de croisière.
Naing nous dépose enfin dans un hôtel situé juste en face de l’aéroport afin que nous puissions nous rafraichir un peu avant de redécoller pour Bangkok. C’est donc à ce moment que nous avons pris congé les uns de l’autre et que nous l’avons remercié une toute dernière fois.
Notre vol pour Bangkok part à l’heure et se déroule sans anicroche.
On trouve facilement des vendeurs de bananes à Bangkok?
Avec votre accord, j’entame une récolte de fonds à l’ISND. Transfert par Western Union, pour que vous puissiez survivre encore une semaine ou deux sur place.
Un bâton d’encens à l’attention de Vulcain ne serait pas forcément une mauvaise idée.
Merci Yves; je te donne mon numéro de compte? Ce sera plus simple, non? Ici, ils prennent Visa 😉