Lost in translation

vendredi, avril 23rd, 2010

Plutôt que Tokyo, c’est Bangkok qui est le plateau de « notre » film (comment vous me trouvez en Bill Murray?). Enfermés dans notre hôtel (de luxe), nous n’en sortons que fort peu et ne pouvons aller où nous le souhaitons… Trop dangereux depuis les récents événements liés à la présence des chemises rouges dans un quartier « voisin » du nôtre.

Aujourd’hui, nous partons donc dans la direction opposée des troubles à la recherche d’un magasin de patchwork afin que Marie puisse (enfin) satisfaire ses envies de petites coutures. Repérage sur Internet; on recopie l’adresse; on avise un taxi; on se met en route. Une fois à proximité, le taxi s’arrête: il ne sait pas où c’est 😀 On demande à des moto-taxis: personne ne connait Idea Angel… On recherche un Internet café et trouvons un plan du quartier à montrer au chauffeur de taxi; on finit par arriver. Touts seuls, on n’y serait jamais arrivés; aucun nom de rue n’est indiqué dans notre alphabet!

Marie parvient à se fournir en tissus et petit matériel: ciseaux, aiguilles, règle, fil et nous revoilà repartis dans l’autre sens… Premier taxi (vous me sentez venir!) ne comprend pas l’anglais ni la carte de l’hôtel que nous avons à lui soumettre. Le deuxième refuse de faire une course aussi longue (16km quand même!). Le troisième nous prend et nous rend à l’hôtel. Merci à lui. Pour info: la course nous a quand même couté 4€! Petit repas puis film dans la chambre… Voilà notre journée d’aujourd’hui :-/ Ça commence à faire vraiment long! Là, pendant que je tape cet article, Marie coud 😉

On espère être dans le vol de dimanche soir, sinon ce sera lundi, voire mardi… Bah, il y pire!

6 Responses to “Lost in translation”

  1. Recommandation à Marie: éviter à tout prix tout ce qui est cousu de fil rouge.

    Bon, le côté positif des choses, c’est qu’après vous serez entraînés pour aller faire Bagdad.
    Ou pour venir tenter une course en taxi à Hal ou à Vilvorde.

  2. Ouais mais il m’est avis que ce sera comme le premier (wadde?) et le deuxième (traverser la frontière? vous êtes fou?) taxis 😉 et que la course risque de me couter beaucoup plus cher!

  3. Une astuce, pour votre prochaine cours en taxi pour aller chercher des ustensibles de couture: munissez-vous d’une bobine de fil (pas du rouge) et laissez-la se dévider derrière le taxi. Du coup, pour le retour, c’est bien plus aisé.

    A part, pour les autres lecteurs:
    D’ici à dimanche, Marie-Pénélope aura le temps de réaliser un bien bel ouvrage. Quant à Benoît, je crains qu’il soit condamné à faire tapisserie…

  4. Je me suis rendu hier en début de soirée à l’aéroport de Bruxelles-National (« National », pour combien de temps encore ? – dépêchez-vous !) d’abord pour vous accueillir et aussi, je dois l’avouer, pour découvrir la nouvelle tête de thai de Benoît (est-ce mieux qu’une tête de turc ?). Vous n’étiez pas là et j’ai donc été très déçu.

    Par hasard, j’ai rencontré ma fille qui rentrait de Kuopio (prononcer Kioupio) bloquée depuis une semaine dans le Grand Nord. Rassurez-vous donc : je ne me suis pas déplacé pour rien (« rien » est plutôt mal choisi car la SNCB avec sa taxe « diabolo » vous ponctionne de 2,05 € à chaque voyage).

    C’est beau l’amitié.

  5. Punaise ça doit être long ces journées. A part ces petites récréations où Ben lit les taquineries hellénisantes d’Yves et les témoignages sincères de l’amitié de FLE, rien…
    Marie joue à la thaïeuse. Rien de tel que la couture contre les coups durs. Et pendant qu’elle coud des bouts de tissus, Ben réchauffe ses nouilles sur la kitchenette de la chambre, avant d’essayer péniblement de les avaler.

  6. @DUF: Rooooooooh! Mais où vas-tu les chercher?
    @FLE: Désolé qu’on se soit raté… mais je ne suis pas encore dans l’avion :-(((((

Leave a Reply