Rocher d’Or… le retour !
mardi, avril 6th, 2010Ce matin, levés aux aurores (06:00) pour un départ à 07:00. Descente à pied de la portion interdite en camion pour les touristes. L’effort n’est pas le même en montant (mollets, souffle) qu’en descendant (genoux, cuisses). Puis on monte dans un camion pour le gros du trajet jusqu’au camp de base. C’était déjà impressionnant en montant mais en descendant, cela nous a plusieurs fois fait penser à Walibi (beuah !).
Nous remontons ensuite dans la voiture (ah tiens ! plus mal aux fesses…) et faisons route vers Bago. En chemin, nous faisons quelques haltes.
En général, nous ne sommes pas friands de ces arrêts « poterie », « travail du cuir », etc. mais cette fois-ci, nous devons avouer que nous avons à chaque fois découvert quelque chose et que nous avons finalement bien aimé ! Il faut dire, que par rapport à ce que nous avions déjà vécu en Thaïlande, au Vietnam ou en Inde, lors de ce genre de visites avec un guide, nous n’avons pas eu l’impression d’être embarqués dans des pièges à touristes. Cela nous a semblé authentique. Jugez plutôt :
Premier arrêt dans une plantation d’hévéas dont on récolte la sève afin de la transformer en cayoutchou (sic !) ; nous avons pu y observer le travail des récoltants ainsi que la transformation en matière première.
Deuxième arrêt : l’orphelinat. Tant que nous sommes là, Naing, notre guide, veut nous montrer le travail d’éducation réalisé par un moine très respecté de la région (sic !). Nous allons donc visiter un orphelinat. Celui-ci recueille plus de 600 orphelins ou enfants de familles mono-parentales sans le sous et leur fournit l’éducation, le gîte et le couvert. Le contexte ne se prêtait pas à faire des photos et finalement, je regrette de n’être pas passé au-dessus de mon a priori… Je pense que cela pourrait être un beau projet pour la marche parrainée de l’année prochaine… Il sont en train de construire une crèche et une école maternelle et espèrent pouvoir bientôt organiser le niveau « lycée ». Plusieurs d’entre eux parviennent à l’université. Plus de détails par la suite en privé si souhaité…
Troisième arrêt : le marché local. On y voit un peu la vie de tous les jours. Ici, évidemment, c’est marché quotidien : il n’y a pas encore de frigo dans toutes les maisons (sauf chez ceux qui ont un appareil photo).
Quatrième halte : le village de pêcheurs. Situé le long de la route, il nous permet de voir les maisons qui sont situées un peu en retrait. Sans s’arrêter, nous ne les aurions jamais vues… Presque toutes construites sur pilotis, à cause des possibles inondations durant la mousson, elles ont un petit air de ressemblance. Dans ce genre d’habitation, vit en général une famille composée de membres représentant 3 générations : grands-parents, parents et enfants (en moyenne, 4 ou 5).
Arrivée à Bago pour le repas. On y retrouve les autres touristes qui empruntent tous le même circuit (on les a déjà croisés pendant la matinée)…
En quittant le resto, nous nous dirigeons vers la pagode Hintha Gone située sur une colline. A l’intérieur, rien de bien excitant ou exubérant ; son principal attrait est la vue qu’elle offre sur la ville et sur la pagode visitée hier.
Direction « Bouddha couché » n°1 dans la pagode Shwethalyaug. Datant du XV ou XVIème siècle. Pas de chance, il est actuellement en réfection…
Nous en profitons pour aller rendre visite à son cousin, Bouddha couché n°2, qui crèche juste à côté. Celui-là, c’est le basketteur de la famille : 114m de long. Au passage, il était quelque chose comme 14:00 ; on s’est brûlé les pieds sur le carrelage (le guide dans la voiture : « Vous pouvez aller prendre des photos, je vous attends ici ! ». Pas fou Nous, oui !)
Puis, nous allons, toujours sous un soleil de plomb, admirer les 4 Bouddhas assis dos-à-dos de la pagode Kyaik Pun. Les plus observateurs remarqueront que l’un d’entre eux a été rénové récemment.
On remonte dans notre véhicule pour un trajet de 02:30 vers Rangoun. Retour à l’hôtel du premier jour vers 16:30… Bon timing ! On profite de la piscine quelques instants… La soirée s’annonce bien !
Le premier qui trouve une contrepèterie avec la pagode Shwetalyaug recevra un sarong taillé dans un tissu sélectionné par Marie.