Lac Inle

mardi, avril 13th, 2010

Ce matin, départ de Mandalay vers Heho, à quelques encablures du lac Inlé, lac d’altitude (+/- 950 m selon notre guide) qui s’étend sur une vingtaine de kilomètres en longueur et 5 ou 6 en largeur. En chemin, entre l’aéroport et notre destination, nous visitons un autre monastère en teck, avec une petite particularité : il a des fenêtres ovales. Malheureusement pour nous, les moines ne sont pas là…


Pas possible de prendre une belle photo de moine dans la fenêtre (on en a vues, ça pète !). Arrivée à l’embarcadère (oui, nous nous rendons à l’hôtel en pirogue !) et navigation jusqu’à l’hôtel pendant un bon ¾ heure : l’hôtel fait rêver ; on dirait un peu les hôtels de luxe de Polynésie avec de bungalows sur pilotis, les pieds dans l’eau… Et bien, on en a un comme ça !

A l'avant-plan, notre "chambre"

Départ quelques minutes plus tard, toujours en pirogue, vers le milieu du lac, pour le repas puis pour admirer le travail des tisserands (soie, coton et fibre de lotus ; on ne savait même pas que ça existait !),

Pêcheur avec nasse

des forgerons (ramener un couteau dans l’avion, ça le fait moyen !) et des rouleuses de cigares.

Sur le lac, chacun vaque à ses occupations : pêche à la nasse, au filet, ramassage d’algues pour engraisser les champs, transports de biens ou de touristes, dragage du fond du lac (la circulation est rendue très difficile par le niveau très bas des eaux cette année) et autres…

Retour vers l’hôtel pour une fin d’après-midi « tranquille »… et c’était très bien comme ça.


7 Responses to “Lac Inle”

  1. Célèbre photo du pécheur sur le lac Inlé.
    Elle est connue, cette nasse.

  2. Ce sont quand même de sacrés (boni)menteurs les gens de la SNCF. Ils t’annoncent fièrement, par la presse, que tous les trains pour l’étranger circulent alors que deux trains Marseille-Bruxelles seront encore supprimés aujourd’hui.

    Tu n’en as rien à tirer, toi, perdu dans ton petit cocon au milieu d’un lac à des milliers kilomètres de là ? Tu as tort de le penser, Benoît. Imagine un seul instant que, pour une raison quelconque (attentat, panne de moteur, pénurie de kérosène, grève des contrôleurs aériens, météo exécrable – Lech machin en sait quelque chose – malaise d’un passager, envie pressante du pilote) ton avion, au retour, soit détourné sur Paris, tu risques d’être coincé en gare de Roissy-Charles-de-Gaulle-TGV, et là, tu me remercieras de t’avoir prévenu !

    Pour t’éviter cet enfer que j’ai trop bien connu, je ne vois qu’une seule solution : offre, à un Bouddha qui traîne de-ci de-là, une bougie dont tu ne nous as d’ailleurs toujours pas indiqué le prix (voir commentaire de FLE dans « Baghan Sa Plaine »).

    Je croise les doigts pour toi !

  3. Bon, à part les deux photomontages sur la page http://buchau.be/Paques2010/?p=197 , aucune image vraiment probante de nos deux explorateurs en pays birman.
    A l’instar d’autres incrédules, je commence à me demander s’ils y ont vraiment été, sur la lune ou dans la nasse.
    Des preuves, jeunes-gens. Des preuves.

  4. @ Yves: Tes soupçons sonnent comme un demi-aveu. Et faute à demi-avouée est pardonnée à hauteur de 25 % (en langue « compétences »: NA)
    En plus, on a compris que tu aimais Francis Lalanne. Pour un mélomane, c’est redécevant.

  5. En tout cas, moi qui prend le « train » en route, sacré belles photos et je suppose que tu en as encore plein d’autres qui ne « passent » pas? Les commentaires (les tiens et les autres) me font bien marrer

    Profitez en un max et engrangez toutes les beauté(e)s car, en tout cas pour toi Benoît, la rue de Veeweyde, même si elle a son charme 😉 , y a tellement mieux!

    A+

  6. Et il s’est passé quoi, quand vous avez dit de faire un pas en avant au monsieur de la photo http://shorl.com/ritrebypregami ?

    Pour les portraits perso, il y a un tout léger progrès. Évidemment, de dos, c’est plus difficile de reconnaître les personnages.
    On voit quand même que vous êtes bronzés comme des bouddhas (j’aillais écrire « comme des dieux », mais je me suis retenu).
    Ça tape, là-bas?
    Attention à ne pas trop vous exposer quand même. Vous connaissez le précepte déjà bien connu dans l’Antiquité: hâlé (bien), bronzé (très bien), rouge (ouille), rubicond (aïe), cramoisi (foutu). Il ne faut, à aucun prix, franchir le rubicond.
    Je compte sur DUF pour indiquer l’origine latine de la citation.

    Gute Reise!

  7. @FLE: Tu auras peut-être ta vengeance… avec le volcan islandais qui pourrait bien m’empêcher de rentrer en continuant de cracher ses cendres. A moins que ce ne soit un attentat qui me fauche à Rangoun 😉
    @DUF: Champion du monde!
    @DUB: Merci
    @Yves: Le Monsieur n’a pas accepté pour le pas en avant 🙁 Il devait se douter du piège, tout birman qu’il est! Le soleil tape effectivement bien fort: nous sommes passés tout d’un coup d’un blanc yaourt à un rose porcinet du plus bel effet!; demain, on tente le vermillon… Danke!

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