Fête de l’eau au lac Inle

jeudi, avril 15th, 2010

Juste avant le nouvel an bouddhiste (samedi, nous serons en l’an 1372 de l’ère bouddhiste), il est de tradition, en Birmanie entre autres, de s’arroser… Les jeunes gens montent sur des pick-ups ou des camions-benne et défilent, au son de musique pop, de villages en village ainsi perchés. Dans chaque village, sont dressés des podiums à proximité d’un point d’eau; une pompe y est plongée, permettant aux gens sur le podium d’asperger un max de passants. Toutefois, cela n’est pas limitatif: si l’on a les pieds (voire plus si affinités) dans le lac, son eau fera tout aussi bien l’affaire. De même, une casserole remplie d’eau peut amuser beaucoup de monde si elle est retournée sur la tête d’un touriste. Donc… pendant toute le journée, nous nous sommes faits (parfois copieusement) arroser. Petite tradition dont il est assez difficile de prende des photos sans prendre de risque pour le matériel :-/ Donc au péril de l’APN, voici un cliché pris sur le vif, juste avant de me faire doucher !

Ils m'ont bien eu, les bougres

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Ce matin, on peut un peu dormir 😉 Petit déjeuner en terrasse ; la température ici, « en altitude », est vraiment très agréable…

Départ vers le centre du lac, qui est devenu quasiment une île tellement le niveau de l’eau est inhabituellement bas. Nous parcourons les quelques kilomètres qui nous sépare de notre objectif en pirogue, évidemment !

Pêcheur à la nasse (de plus près qu'hier 😉

Au détour d'une "rue"

Devant les jardins flottants

Premier arrêt : Indein, village entouré de plusieurs centaines de pagodons, en ruine pour la plupart, dont une partie a été restaurée (par des archéologues) et une autre reconstituée et réinterprétée (par les moines de la pagode principale). Les techniques de remise à neuf sont très différents mais présentes chacune un intérêt.

Indein

Pagodon envahi par la végétation

Détail d'un pagodon

Pagodons avec, à l'avant-plan, une "reconstruction" par les moines

Restauration de pagodons à Indein selon les méthodes des archéologues

Nous quittons Indein pour revenir vers le village du centre du lac où nous avons l’opportunité de rencontrer des femmes girafe issues de l’ethnie Pataung qui réside dans une zone interdite au sud du lac. Nous avons hésité à les prendre en photo un instant mais sur leur insistance, nous avons craqué…

Femme-girafe de l'ethine Pataung (sud du lac Inlé)

Vint ensuite la visite d’un atelier d’orfèvres. C’est principalement l’argent qui est travaillé. Il est travaille, agrémenté de pierres précieuses et semi-précieuses.

Après le repas, pris chez Mr Toe, visite de la pagode principale du lac. Elle contient 5 Bouddhas tellement recouverts de feuilles d’or qu’il en sont méconnaissables ! Si, si… ce sont bien des Bouddhas : on a vu une photo datant de la fin du XIXème siècle où ils se ressemblaient encore…

Les 5 Bouddhas recouverts de feuilles d'or

Moine dorant Bouddha

Petite promenade dans les jardins flottants. Puisque la terre est en grande partie immergée, les habitants du lac on trouvé un ingénieux système pour cultiver, entre autres, tomates et légumes : prenez des jacinthes d’eau en grand nombre pour constituer un tapis flottant. Recouvrez d’un première couche de terre, puis d’algues en guise d’engrais, puis à nouveau d’une couche de terre. La surface est prête à être cultivée ! Et pour éviter que tout cela ne se barre avec le courant, on fixe au fond du lac en transperçant les bandes de terre flottante.

Jardins flottants

Nous terminons avec le monastère « des chats sauteurs ». Avant, les moines faisaient sauter les chats pour amuser les touristes mais suite à de violentes critiques de guides occidentaux, ils ont arrêté. C’était sans compter sur les locaux qui ont repris la tradition… mais, une fois 16:00, les chats n’ont qu’une envie : la sieste… et tant mieux pour eux ! (pas de photo ; on n’est pas des ardents défenseurs de la cause animale mais on ne voit pas l’intérêt…)

Monastère des "chats sauteurs"

Monastère des "chats sauteurs"

Retour à l’hôtel en pirogue et fin de journée au calme…

Il va faire ses courses?

Naing et notre "piroguier"

Ngapali: ça va être dur

jeudi, avril 15th, 2010

Tant mieux pour nous dirons certains 😉

Voici notre réalité pour les deux derniers jours de notre périple:

Ngapali... Trop dur!

PS: Pour rassurer les 2 lecteur et lectrice qui sont inquiet pour notre sécurité et santé: nous allons bien. Nous sommes à plusieurs centaines de kilomètres des 3 bombes qui ont explosé à Rangoon cet après-midi. Nous serons prudents après-demain quand nous y repasserons 😉

Eyjafjallajokull

vendredi, avril 16th, 2010

DUF, un effort, outre le fait de faire plein de points avec ce mot au Scrabble,  il y a sûrement moyen de faire quelque chose avec ça 😉

Voici notre mot d'excuse pour notre retard en ce début de semaine

Ah ben, ça… si on s’attendait à une éruption volcanique pour nous empêcher  de rentrer, on n’y aurait pas pensé… On ne parvient pas à joindre la compagnie aérienne (pas de réponse aux courriels, pas de téléphone, site internet en panne) et notre compagnie d’assurance voyage n’a pas encore répondu non plus à nos interrogations. Il nous semble assez probable que nous ne seront pas dans nos écoles respectives ce lundi matin… Serais-je pessimiste?

En attendant, des conseils?

Sinon, depuis ce matin, rien ne s’est passé de vraiment marquant. Ah, si! On a acheté des bananes…

Tu veux une banane?

Ce matin à 11:00

Petit concours II: le (non) retour…

vendredi, avril 16th, 2010

Qu’est-ce?

M'enfin, qu'est-ce que c'est que ce truc?

Dernier jour au Myanmar

dimanche, avril 18th, 2010

Aviez-vous remarqué que notre blog était aussi bien accessible par http://birmanie.buchau.be que par http://myanmar.buchau.be? Au départ, je savais pas lequel des deux noms utiliser pour le pays; l’un étant fort connoté « colon » et l’autre « junte »… mais maintenant, connaissant la signification du mot Myanmar (Union des ethnies), j’opterais plutôt pour ce dernier. Bref!

Ce samedi, nous avons donc pris notre dernier vol intérieur de Thandwe (juste à côté de Ngapali) vers Rangoun. A notre arrivée, Naing, notre guide bien-aimé nous a accueilli et accompagné pour quelques ultimes découvertes en sa compagnie. A la demande de Marie, nous avons commencé par un magasin de souvenirs exceptionnellement ouvert en ce jour férié (premier jour de l’an). Ensuite, nous sommes allés rendre, comme de nombreux birmans, rendre visite (eux c’est plutôt « hommage ») au grand Bouddha couché de Rangoun. Avec sa taille respectable d’une septantaine (soixante-dizaine, pour nos lecteurs français) et son côté un peu efféminé, il est très particulier, engoncé dans son hangar. La particularité du site est qu’il nous explique de manière exhaustive la signification des 108 signes présents sous les pieds du Bouddha en position de repos.

Bouddha couché à Rangoun

Bouddha couché à Rangoun

Bouddha ses pieds

Légende de la photo précédente (loupe non fournie 😉 )

Plus tard, après le repas dans un des seuls restos ouverts de la ville, nous avons été prendre la température très agréable du Strand Hotel, un hôtel de style colonial construit au XIXème siècle par les anglais, qui a gardé tout son cachet… Il est d’ailleurs l’hôtel le plus luxueux et le plus cher de la ville. Beaucoup d’écrivains anglais y sont passés…

Hall du "Strand"

Puisque c’est juste en face de l’hôtel, nous nous rendons ensuite sur un des quais du port de Rangoun. La mer est à 30 km et des « petits » cargos viennent jusque là pour livrer les marchandises… Les gros bateaux sont stoppés par un pont situé un peu en aval, dont le gabarit ne permet pas le passage de super porte-containers ou de bateaux de croisière.

Petit cargo

Bateaux de croisière sur Ayeyarwaddy... au repos

Naing nous dépose enfin dans un hôtel situé juste en face de l’aéroport afin que nous puissions nous rafraichir un peu avant de redécoller pour Bangkok. C’est donc à ce moment que nous avons pris congé les uns de l’autre et que nous l’avons remercié une toute dernière fois.

Notre vol pour Bangkok part à l’heure et se déroule sans anicroche.

Bilan final (à chaud)

dimanche, avril 18th, 2010

Nous sommes tous les deux ravis de notre voyage ainsi que de notre décision initiale de partir à la découverte d’une partie de ce très beau (que dis-je: magnifique) pays non encore déservi par un tourisme de masse…

Le Bouddha à lunettes a tenu ses promesses: la rencontre a été très sympathique. Rangoun et Mandalay nous ont permis d’observer la vie citadine des birmans ainsi que le choc des générations. Le Rocher d’Or a été une expérience particulière en terme d’approche d’un site sacré du bouddhisme (le Rocher d’Or se mérite!). Bagan a totalement répondu à nos attentes: nous avons adoré le coucher de soleil sur les temples visités pendant la journée. Pyay et le lac Inlé ont été de très agréables surprises: nous ne nous attendions pas à y découvrir tout ce que nous y avons vu… Ngapali est certainement voué à devenir, dans les prochaines années, une destination de vacances pour de nombreux touristes pour qui la plage est une fin en soi: la plage est vraiment superbe (et le soleil, très présent).

Nous avons beaucoup apprécié et aussi parfois été touchés par la gentillesse et l’accueil que nous ont réservé les birmans. Les sourires à notre égard et les signes de la mains ont été innombrables. Vous avez été nombreux à nous féliciter pour les photos mais il n’y a aucun mérite: rien n’est plus facile d’obtenir l’autorisation pour prendre quelqu’un en photo; un sourire et le deal est fait 😉 Un excellent souvenir de cet ordre restera l’accueil qui nous a été réservé dans une famille située dans un village d’agriculteurs sur la route de Pyay.

Notre choix de partir accompagné par Naing, de l’agence locale de Rangoun, White Lotus, nous a semblé une excellente décision. Une fois sur place, nous avons été pris en charge et materné du premier au dernier jour. Un gain de temps appréciable en a résulté; nous n’aurions pas fait la moitié de ce que nous avons visité si nous avions du organiser nous-mêmes les transports. De plus, la très bonne maitrise de la langue française par Naing a fait que les explications données (ou reçues, c’est selon) nous ont été extrêmement profitables et, ce qui ne gâche rien, il est aussi vraiment sympathique 😉 Nous sommes donc absolument convaincus que, même si cela représente une dépense non négligeable, le fait de faire appel à une agence nous fournissant les services d’un chauffeur et d’un guide francophone a été très rentable.

D’autre part, nous avons aussi eu l’occasion de découvrir par nous-mêmes que le Myanmar (ce qui signifie « Union des ethnies ») n’est pas un pays fermé; loin de là! Pour nous, il a été aussi facile d’y entrer sans tracasserie particulière que dans d’autres pays de ce coin du monde (pas de fouille de bagage, pas de regards suspicieux, …). Pour les birmans, s’ils en ont les moyens, sortir du pays ne relève, semble-t-il, pas de l’impossible… comme nous l’imaginions.

Bien sûr, il reste la question de la situation politique et du respect des droits de l’homme. Nous n’avons toujours pas d’avis tranché à ce sujet mais nous avons pu découvrir une situation très complexe, dans laquelle les enjeux politiques sont très nombreux et divergents (parvenir à mettre d’accord 137 ethnies différentes est un véritable défi alors que nous ne parvenons même pas à mettre d’accord deux communautés chez nous). Nous aurons, j’imagine, l’occasion d’en discuter de vive voix et d’illustrer le propos dans les jours qui vont venir…

Les infrastructures hôtelières visitées ont toutes répondu à nos attentes; les restaurants de même. La compagnie aérienne utilisée pour les vols intérieurs (Air Bagan) était efficace et possède des avions récents (comme les autres d’ailleurs). Les routes sont dans un assez bon état; ne pas prévoir trop de déplacements en voiture si on souffre du dos :-/ Les accès à Internet sont souvent lents quant ils ne sont pas absents dans les hôtels visités: rédiger ce blog a parfois pris énoooooormément de temps 😉 mais est toujours resté un véritable plaisir de pouvoir partager cette expérience avec vous, lecteurs… et surtout, la perspective de pouvoir le relire de temps en temps et de se souvenir de ces images dorées et de ces rencontres.

Merci de nous avoir suivis et merci pour vos commentaires qui nous ont toujours fait plaisir et…  souvent fait rire!

Eyjafjallajokull (suite)

dimanche, avril 18th, 2010

Arrivés hier soir à Bangkok, nous avons été pris en charge immédiatement à la sortie de l’avion en provenance de Rangoun par une (charmante) représentante de la compagnie aérienne SAS. Après avoir passé « l’immigration » et récupéré nos bagages, nous sommes conduits à un bus prêt à partir pour l’hôtel où nous sommes logés et nourris…

Bien que prisonniers, la cage est dorée: nous occupons un très belles chambre (la salle de bains nous plait beaucoup)

Notre chambre à Bangkok

et les buffets repas sont hyper variés et méga bons 😉 C’est ici que j’aurai pris les 5 kg que vous me direz que j’ai l’air d’afficher 😀

Nous sommes sortis faire un peu de lessive et découvrir un peu les alentours de l’hôtel… et évidemment, à Bangkok, comment éviter d’acheter des trucs dont on n’a pas vraiment besoin (t-shirts e.a.).

Demain, en principe, comme les avions ne comptent pas redémarrer, on va occuper notre temps agréablement en allant visiter les marchés flottants à 80 km de Bangkok; une petite excursion d’une demi-journée…

Three nights in Bangkok

lundi, avril 19th, 2010

J’eus préféré m’en tenir aux paroles de la chanson de Murray Head mais nous en sommes déjà à (bientôt) 3 nuits  passées à Bangkok. Il semblerait que l’espace aérien européen se débloque petit à petit mais, nous concernant, c’est en particulier l’espace aérien danois (en-dessous de 35000 pieds) qui doit être libéré 🙁

Donc, aujourd’hui, plutôt que de rester là, les bras ballants, nous avons pris un « half day tour to floating market« … C’est la 4ème fois que nous passons à Bangkok ensemble et jamais nous ne sommes allés voir un marché flottant!

Ce matin, donc, lever avec le soleil pour un départ à 06:05 pour une route de plus d’une heure en minibus avec d’autres touristes que nous sommes passés prendre à leur hôtel. Arrivée au « port » pour prendre un bateau long-tail (longue queue) et nous rendre à proximité du marché flottant de Damnoen Saduak. Quelle déception! 100 mètres d’un petit canal fréquenté par 4 ou 5 petits sampans remplis de fruits et/ou de légumes (sympa pour les photos) et le reste: boutiques pour touristes, restos et… énormément de touristes! Pour l’authenticité, on repassera (non, en fait!)! Donc, si un jour, vous voulez voir un marché flottant à proximité de Bangkok, évitez celui-ci!!!

En longue-queue...

Sampan au Floating Market

Repas du matin au bord du canal

Une fois les photos faites et l’ensemble du marché parcouru (cela nous a pris 20 minutes), il nous a fallu patienter encore une heure avant de redémarrer. Quand on se remet en route, on passe au Village des éléphants passer chercher 3 des « nôtres » qui sont allés faire un tour à dos de pachyderme. Ensuite, nous nous arrêtons à la Ferme des cobras: « Exciting show!« … Personne dans le groupe ne veut payer le surcout de 200 THB qui nous est réclamé; on déguerpit non sans une petite engueulade avec l’accompagnatrice. Arrêt suivant  « to see Wood Carving » et surtout pour essayer de nous faire « buy wood carved goods« ! Là, tout le monde est franchement irrité!

Ceci dit, le travail est impressionnant (6 mois de travail)

Et avec plus de détails

Ceci étant fait (on a eu laaaaaaaaaaaargement le temps de visiter et revisiter le magasin attenant à l’atelier), on redémarre vers… une bijouterie! Nous pouvons, bien entendu, admirer le travail des orfèvres et autres sertisseurs puis visiter l’immense boutique juste à côté!

Bref, l’arnaque totale! Oui, parce qu’on a payé pour ça 🙁

Fin d’après-midi pour rédiger courriels et cartes postales. Petit passage à la poste; ce n’est pas très différent de chez nous sauf qu’ici, les tickets numérotés sont plastifiés et les réutilise: pas de gaspillage donc!

Fin de journée un peu plus maussade (pas le ciel, juste notre humeur) puisque nous apprenons qu’à partir d’après-demain matin, nous serons à la rue… Enfin, virtuellement… puisque SAS cesse de nous héberger à ses frais*. Heureusement, notre compagnie d’assistance (Ethias, pour ne pas la nommer), consciente de la situation exceptionnelle, interviendra dans une certaine mesure si la situation devait encore se prolonger! Ceci étant, je ne vois pas très bien comment nous pourrions rentrer avant le week-end. Nous n’étions pas les premiers coincés sur le tarmac (chaque jour, c’est près de 200 personnes qui viennent grossir les rangs des stranded people), nous n’avons pas d’enfants, pas de mère malade en Europe, donc pas de priorité pour le premier vol 🙁

Bah, ça va aller!

On s’occupe désormais comme on peut. Yves et Greg m’ont installé un logiciel qui m’a permis de travailler sur mon pc d’école comme si j’y étais (ça ne marche plus mais demain, ça devrait peut-être refonctionner 😉 ). Et les courriels de mes collègues Sdd recommencent à affluer. Il semblerait que pas mal de profs et d’élèves soient bloqués au 4 coins de l’Europe et du monde… On se sent un peu moins seuls; heureusement que vous êtes là 😉

Demain, nous avons prévu de passer au bureau de SAS à Bangkok (juste à côté de l’hôtel: chance!) pour avoir des précisions sur la suite des événements.

* A priori, ils n’en ont pas le droit mais sur place, difficile de faire valoir ses droits; on verra au retour…

[EDIT] Ici, il est 01:00 du mat’; je viens de voir sur le site de SAS qu’un premier avion quittera Bangkok demain pour atterrir en Suède (Stockholm)… Ok, mais si j’ai une place sur ce vol, je fais comment pour arriver à Bruxelles? En train; je ne trouve pas de moyen de réserver en ligne un ticket Stockholm-Bruxelles. En voiture, 1700 EUR la location d’une Polo de Stockholm à Bruxelles, vous trouvez ça aussi cher?

J’ai comme l’impression qu’on n’a pas fini de rire 😀

« No flight for you »

mardi, avril 20th, 2010

Contrairement à ce que les journaux télévisés nous (et vous) ont laissé croire, notre situation ne s’améliore pas, au contraire… J’ai été ce matin au bureau de SAS:  « No flight for you, sir. I’m afraid!« … So am I! Hier, un vol SAS archi-plein a quitté Bangkok pour Stockholm. Je me demande bien ce qu’on pourrait faire une fois là-bas pour arriver à Bruxelles. Jusqu’à présent, je ne suis pas parvenu à trouver un site web qui me permette de réserver un billet de train Stockholm-Bruxelles et une voiture de location reviendrait à 1700 EUR pour 2 jours (sans compter le bateau, etc.).

On patiente donc. On m’a dit de ne rien espérer avant demain 16:00 comme nouvelles mais, têtu, je vais quand même m’y présenter cet après-midi… On ne sait jamais!

Au début, l’idée de rester coincés ici 2 ou 3 jours ne nous « dérangeait pas trop » mais là, ça commence à devenir dur!

[EDIT] Il est presque 17:00; on est retourné chez SAS et confirmation: tant que Copenhagen ne rouvre pas, pas d’avion pour retourner en Europe. Donc, au mieux, on peut espérer -avec un max de chance- un départ vendredi soir… sinon, peut-être samedi 🙁 On a envisagé un moment de descendre dans le Sud, à la plage mais cela augmenterait le budget de manière considérable. Projet abandonné… On prend notre « malle » en patience comme dit Eddy 😉

On aime vivre dangereusement…

mercredi, avril 21st, 2010

En ce début de journée très ensoleillé et déjà très chaud, nous avons décidé d’aller rendre hommage au plus vénéré Bouddha de Marie, j’ai nommé le « Bouddha couché de Wat Po« . Nous avons donc testé toutes les sortes de transports en commun de la ville de Bangkok: métro, bus et skytrain (métro aérien), pour nous y rendre et en revenir. Le bus est de loin le plus « pittoresque »… et aussi le moins cher: 7THB (soit un peu moins de 0,15 EUR); contre environ 25 THB pour le métro ou le skytrain.

Inside the bus

Outside the bus (derrière le taxi rose, un tuk-tuk)

Un fois la première portion de trajet achevée, nous décidons de continuer à pied. Sur le chemin, nous nous faisons harceler par des chauffeurs de tuk-tuk pour que nous montions dans leur engin. Nous nous arrêtons dans un temple fort fréquenté à proximité de la gare centrale…

Bouddha tout doré

Nous continuons notre trekking urbain sous un soleil de plomb; je me liquéfie… Nous arrivons enfin à Wat Po. Avant d’entrer, un chauffeur de tuk-tuk essaie de nous faire croire que le temple est fermé pendant le temps de midi (il est 11:15!); sans doute veut il nous emmener dans l’une de ses boutiques. Ça, c’est le côté vraiment « emmer…. » de Bangkok!

Dans le jardin, on a vu Marie en statue 😉

Bouddha de Wat Po

En revenant, nous nous sommes un peu perdus… Un arrêt manqué et, bardaf, c’est l’embardée! Nous nous sommes retrouvés en plein milieu de l’endroit où on nous a bien dit: « Don’t go there! Very dangerous! Red shirts…« . Alors voici donc deux clichés pris en vitesse (parce que je portait des red shorts) pris au péril de notre vie 😉 ; c’est vrai que ça ressemblait tout de même fort à un état de siège!

Les chemises rouges sur leurs barricades de pneus et de bambous à Si Lom

Et les forces de l'ordre, en nombre elles aussi

On rentre donc à l’hôtel pour se remettre de nos émotions 😀

Sinon, point de vue « départ », toujours pas de nouvelles. Depuis hier après-midi, aucune nouvelle d’un éventuel changement à l’aéroport de Copenhagen… Ça commence à être long!