Bouddha à lunettes… Bouddha à … ?

mercredi, avril 7th, 2010

En route vers 07:30 pour environ 5 heures de route en direction de l’ancienne capitale des Pyus (prononcer « pious ») : Pyay (prononcer « pied »)… Un petit arrêt pipi, 12 péages, 435 dépassement en klaxonnant, 2 bouteilles d’eau, 7 nic-nac et un repas de midi plus tard, nous voilà à Shwetaung, résidence du Bouddha à lunettes. Il faut dire que nous attendions cette rencontre avec lui depuis maintenant quelques mois (en fait, c’est avec cet argument que j’ai convaincu Marie d’aller en Birmanie ! Certains ne le croiront pas mais c’est vrai !). Nous ne sommes pas déçus du tout de notre entrevue : quelques 112 photos et de belles histoires contées par notre guide, nous savons tout ce qu’il faut savoir sur le Bouddha à lunettes et aussi un peu plus sur la vie du Bouddha tout court.

Nous prenons ensuite nos quartiers dans l’hôtel réservé à notre intention par nos hôtes. Nous le quittons une heure plus tard pour visiter un peu les environs : une pagode datant du VIII ou IXème siècle, soit la plus ancienne du pays, construite par le Pyus, les propriétaires des lieux à l’époque…

Nous revenons ensuite en ville pour visiter sa petite sœur, malheureusement en réfection pour l’instant mais très jolie quand même, même emballée de la sorte, avec son immense échafaudage en bambous.

Dernier arrêt avant le retour dans nos pénates : le temple qui surplombe la ville avec son stupa couvert d’or et de pierres précieuse, son Bouddha géant et ses milliers de bouddhas de toutes les formes, les époques et les matières…

Les constatations « rien à voir » du jour :

–         Je ne pourrais pas être bouddhiste : ils ne peuvent pas tuer (même un insecte), pas voler, pas commettre d’adultère (ça, ça va encore ; je te jure, chérie !), pas mentir et… pas boire d’alcool !

–         Il ne faut pas prendre pour argent comptant ce que nous racontent nos journaux sur la situation en Birmanie : la vérité est plus complexe que cela ;

–         Ici, pour arroser un champ, on accroche deux arrosoirs de 20l sur un bâton que l’on porte sur ses épaules et on fait des allers-retours champs<>puit toute la fin de journée. Dans le meilleur des cas, on a un copain qui vous donne un coup de main ;

–         Le long de toutes les routes (surtout à la campagne) se trouvent de jarres en terre remplie d’eau surmontées d’un couvercle et d’un gobelet. Elles sont placées à hauteur d’homme sur des petites tables couvertes d’un petit toit qui les maintient à l’ombre. Le passant assoiffé peut venir boire cette eau gardée fraîche, paraît-il, grâce à la matière première de la jarre (faite de terre, d’eau et de sable).

–         En tant que touriste étranger, on ne peut pas louer de voiture sans chauffeur ;

–         Les clignotants ne servent pas à indiquer que l’on va tourner, mais à signaler au véhicule qui nous suit qu’il peut effectuer un dépassement « sans » danger (rapport au volant à droite et à la conduite à droite aussi). La demande de dépassement se fait à grands coups de klaxon, les remerciements après le dépassement également, mais les reproches lorsque cela ne se passe pas comme souhaité aussi…

–         Un enseignant gagne 150 à 200 USD par mois, un chauffeur de taxi peut aller jusque 400 ou 450 USD ; l’enseignement et les soins dans les hôpitaux publics sont gratuits ; le loyer pour un logement familial tourne autour de 70 ou 80 USD ; un GSM coûte 2000 USD ; une voiture d’occasion (20 ans) coûte 35000 USD…

–        On a déjà croisé plusieurs voitures d’ONG : Unicef, PNUD, Croix-Rouge…

Retour vers Rangoun

jeudi, avril 8th, 2010

Aujourd’hui, a priori, il n’y avait pas grand’chose à vous raconter… et pourtant… A part les presque 6 heures de route, il n’y avait pas beaucoup de choses inscrites au programme du jour. C’était sans compter sur les idées de notre guide… Celui-ci, l’air sincère, au milieu du trajet : « On va s’arrêter ici ? Je ne connais pas mais comme ça, vous verrez un village typique d’agriculteurs ». Et de fait ! On a vu ! En pénétrant la campagne par une route que seuls les piétons, les vélos et les chars à buffles peuvent normalement emprunter, nous avons eu l’occasion de découvrir des choses que l’on ne voyait pas de la route… et les habitants aussi ! Les chiens, faisant ce pourquoi ils sont nourris, les ont alertés de notre présence ; trois minutes plus tard, toute « la rue » était sur son « pas de porte » (effectivement, il n’y en a pas 😉 pour voir ces deux énergumènes européens avec leur guide qui prennent des photos de leurs maisons et de leurs enfants. L’un d’entre eux, visiblement plus curieux que les autres, semble s’enquérir de notre provenance et de notre destination. Il estime ensuite qu’il fait décidément trop chaud pour discuter dehors et nous invite donc à entrer : il est seul… mais pas pour longtemps : un fils, puis deux, la fille, la mère, la belle-mère et nous sommes bientôt une dizaine dans leur « belle pièce » à se découvrir un petit peu… Un moment rare et hors du temps que nous avons la faiblesse de croire authentique !

Nous nous arrêtons un peu plus loin ensuite pour nous restaurer : une resto genre « resto route » mais birman 😉 Très bon au demeurant !

De retour à Rangoun, notre guide nous laisse quelque répit à l’hôtel avant de partir découvrir la pagode Shwedagon (de Shwe, l’or et de dagon, l’ancien nom de Rangoun). Il s’agit de « l’une des plus vénérée pagode du pays ». Les birmans se donnent pour objectif de s’y rendre au moins une fois dans leur vie s’ils en ont les moyens ; bon nombre d’entre eux y viennent. Outre le stupa doré à la feuille d’or et les nombreux pagodons qui l’enserrent, la pagode recèle de nombreux autres trésors. Le plus gros d’entre eux est un diamant qui trône parmi d’innombrables autres bijoux et pierres précieuses au sommet de l’ombrelle qui couvre le stupa ; il y en a vraiment un paquet ! Autour du stupa, le ou la bouddhiste tourne en général dans le sens des aiguilles d’une montre car il est important de garder les bonnes choses à sa droite… Il y a aussi les autels planétaires qui permettent de recevoir nos vœux et de nous porter chance : il y en a huit (un pour chaque jour de la semaine birmane, le mercredi étant divisé en 2 jours : le mercredi matin, jour de la naissance de Bouddha et le mercredi après-midi, jour de sa mort), chacun représentant un bouddha et un animal ; ils correspondent à une planète qui dominait le jour de notre naissance. Je suis né un samedi et Marie un jeudi (le guide avait cherché pour nous !), Marie a donc été arroser, un nombre de fois équivalent à son âge, la tête du Bouddha accompagné d’une souris (Jupiter) et moi celle du Bouddha avec un dragon (Saturne). On n’y croit pas particulièrement mais ça ne peut pas faire de mal non plus 😉

Nous restons encore un peu, flânant… Nous croisons beaucoup de moines et de moinillons (de l’orange au rouge bordeaux) et de bonzesses (rose). Marie reste une attraction pour de nombreuses birmanes, vraisemblablement intriguées…Nous assistons à une partie de cérémonie des novices au terme de laquelle les enfants entrent pour quelques jours au monastère. Enfin, nous terminons par quelques photos de la pagode au crépuscule…

Photos de Pyay et de la route de/vers Pyay

jeudi, avril 8th, 2010

Voici quelques clichés pris ces deux derniers jours:

Flight BaganAir 109 to Bagan, please aboard now…

vendredi, avril 9th, 2010

Lever un peu plus tardif que les autres jours; le guide a pitié de nous ! Départ donc à 09:00 pour la gare centrale où nous prenons le « train circulaire ». Le train n’a rien d’un rond mais la ligne bien ; elle fait le tour de la ville en environ 03:30. Les wagons sont bien remplis au moment où nous montons mais de la place se libère au fur et à mesure que les stations défilent. Le train est pour nous l’occasion d’observer un microcosme particulier : des vendeurs ambulants défilent, nous proposant bétel préparé avec de la chaux et une noix (et avec réglisse pour ceux qui aiment), de l’eau au gobelet, des beignets, des cigarettes, les glaçons sucrés et colorés, des fruits. A chaque arrêt, puisque les wagons ne communiquent pas, ils changent de voiture en sautant en marche. La plupart vend ses produits en entonnant une litanie bien rodée. L’ensemble nous paraît un peu sale et mal entretenu mais semble apprécié, entre autres choses, pour son prix : 100 MMK (soit 7,5 cents). Nous avons quant à nous bénéficié du tarif promotionnel à 1 USD par personne réservé aux touristes 😉

Dans le train

Train circulaire... autour de Rangoun

Nous quittons le train après 45 minutes de spectacle bien sympathique au cours duquel il y a autant à voir à l’intérieur que par les fenêtres (absentes d’ailleurs) : vendeurs qui préparent des en-cas, des lavandières, les trains que nous croisons, etc.

Sur le quai

Nous nous jetons dans les embouteillages (oui, ici aussi!) pour rejoindre ensuite le marché Boyioke, marché couvert construit au XIXème siècle par les anglais (il s’appelait alors le marché Scott). Le marché n’est plus réservé aux seuls locaux mais se destine de plus en plus aux touristes. Marie est dépitée de ne pas trouver d’autres tissus que ceux qui sont déjà cousus en sarong (ou longyi). Le guide l’assure néanmoins qu’elle trouvera son bonheur à Mandalay, l’une de nos prochaines étapes. Nous avons cependant acheté des t-shirts, une carte de l’Union du Myanmar et… un petit Bouddha en bois de santal. Le marché proposait encore bien d’autres articles : peintures, bijoux (vrais et faux), sacs, vêtements et autres « antiquités » ; pas de nourriture par contre…

Marche de Boiyoke

La pagode Sule, située en plein milieu d’un rond-point, est le « centre » de Rangoun. Une mosquée et une église catholique la jouxtent ; la liberté de culte est ici reconnue et semble très bien vécue par les fidèles (nous sommes vendredi ; nous avons vu de nombreux musulmans à la sortie de la prière de la fin de matinée). Juste à côté de la pagode, la mairie et la « maison de la justice » en styles, respectivement, anglo-birman (construit par les anglais sur plans birmans) et anglais.

Pagode Sule

Nous remontons dans la voiture pour aller nous restaurer dans un très chouette resto fréquenté essentiellement par les diplomates, les expats et les cars de groupes français. Sur le principe, on préfère éviter mais c’était très bon !

Une petite douche à l’hôtel ; on récupère nos bagages ; on décolle ; on atterrit ; on redécolle ; on réatterrit ; on reredécolle ; on reréatterrit ; on rereredécolle ; on rereréatterrit une dernière fois à Bagan où nous commencerons la visite d’un site de 42km² couverts de 2000 temples des XIII et XIVèmes siècles dès demain matin.

Ce soir, durant le repas, une surprise : un spectacle de marionnettes ! Bien agréable…

Pestacle

[patience pour les photos… la connexion Internet ne me le permet pas pour aujourd’hui :-/]

Bagan… Sa plaine!

samedi, avril 10th, 2010

Aujourd’hui, la description de la journée tiendra en principe en quelques lignes : pagodes,  marché, temples (en briques en grès), « fresques » et bas-reliefs, Bouddhas (énormes, debout, couchés, dorés, en briques, en bois), fabrique (et magasin 😉 de laques et coucher de soleil !

Au marché de Padipado, Marie achète des...

Bouddha debout (vraiment grand, en bois, doré)

En fait, contrairement à ce que j’écrivais hier, il y a des temples qui datent déjà de la fin du XIème et les derniers ont été construits au XVIIIème, voire XIXème siècle.

Les détails concernant les noms des différents temples apparaitront plus tard (le guide nous a promis une liste pour demain matin ; on n’a pas tout retenu 😉

Coucher de soleil sur la plaine de Bagan

Petit concours

samedi, avril 10th, 2010

Qu’est ce que c’est?

Qu'est ce?

Bilan à mi-parcours

dimanche, avril 11th, 2010

Jusqu’à présent, nous sommes ravis de notre voyage. Tout se passe à merveille, en grande partie grâce à Naing, notre guide protecteur de l’agence White Lotus*. Nous sommes très heureux d’avoir opté pour la solution « agence de voyage locale » : nous n’aurions pas pu faire le tiers de ce que nous avons déjà vu sans guide et/ou sans chauffeur ; l’investissement est déjà largement rentabilisé !

Nourriture : vous avez déjà du constater que nous n’avons pas encore (beaucoup) parlé nourriture alors que, vous le savez, cet aspect nous tient particulièrement à cœur. En fait, nous mangeons bien, très bien même, mais la cuisine birmane est assez semblable à celle des pays voisins. Jusqu’ici, pas encore de grande surprise gustative donc… Petit déj : partout où nous avons séjourné, il nous a été possible de prendre un petit déjeuner « continental » (au moins des toast et de la confiture)

Argent : la vie ici nous semble 25 à 30% moins chère que chez nous. Ce qui fait de la Birmanie un pays « cher » pour ce coin du monde. Cela s’explique en partie par le fait que la Birmanie importe énormément de biens depuis les pays voisins et que les prix sont « adaptés » à notre statut de touristes. Le change a été effectué à chaque fois par notre guide ; nous ne savons donc pas vous en dire plus quant aux endroits intéressants pour change de l’argent. Veiller à avoir des coupures en (très) bon état ; un coin trop plié et le billet est refusé.

Déplacements : une fois prévus, les déplacements se font très aisément. Cela dit, nous sommes absolument ravis d’avoir pu compter sur White Lotus pour tout ce qui touche aux transports. Si nous étions venus ici les mains dans les poches, nous serions encore à Rangoun. A notre connaissance, il n’y a pas d’autre possibilité que de passer par une agence pour réserver ses transports (hormis le bus) : train, avion et voiture peuvent se réserver très aisément via Internet par le biais d’une agence qui peut ne s’occuper que de cela si vous le souhaitez…

Aspects pratiques : Téléphone : pas possible d’utiliser son téléphone portable européen sans lui adjoindre une carte SIM locale (solution semblant hors de prix : on parle de 2000 USD à l’achat). Electricité : pas besoin d’adaptateur ; ils ont pensé à tout le monde en concevant leur prises de courant : elles reçoivent les fiches de tous les appareils EUR, US ou UK. Nombreuses coupures cependant. Internet : les connexions sont encore lentes (filtrage ?) ; s’il est tout à fait possible de consulter des sites étrangers assez facilement, nourrir notre blog n’est pas très facile ; le téléchargement des photos est vraiment encore trèèèèèèèèèèèès lent.

Communication: Nous avons éprouvé moins de difficultés à communiquer avec « les locaux » en Birmanie qu’en Espagne (la maitrise de l’anglais doit y être pour quelque chose 😉

* White Lotus : Un peu de pub 😉

Au risque de nous répéter, White Lotus, par l’intermédiaire de Madame Win et de son mari Naing, nous chouchoute et nous materne depuis notre arrivée. On ne doit s’occuper d’aucun aspect pratique du voyage : une voiture nous attend à chaque étape, les tickets nous sont remis à chaque vol, les formalités sont réduites à leur plus simple expression… tout cela grâce à Naing ! Les hôtels choisis nous conviennent parfaitement et Naing parvient toujours à nous obtenir une faveur (ici un dîner, ici une place favorable pour le repas, ici une chambre proche de l’accès wifi) 😉 Les hôtels correspondent en tout point à ce que nous avions exprimé comme souhaits. Les commentaires donnés par le guide nous éclairent vraiment sur le pays, ses coutumes, sa situation, sa(ses) religion(s) et les descriptions dans les temples, les pagodes et devant les Bouddhas font vivre les lieux de manière un peu magique… En plus, Win et Naing sont tellement gentils qu’ils se plieraient en quatre pour nous satisfaire. Ayant croisé plusieurs autres groupes, nous sommes absolument ravis d’avoir choisi la solution « voyage en individuel » 😉

Mandalay…

dimanche, avril 11th, 2010

Levés avec les oiseaux et le soleil pour prendre l’avion, nous nous envolons en tout début de matinée pour Mandalay, ancienne capitale du XIXème siècle.

Nous commençons par nous rendre dans un monastère afin d’y assister au repas de bonzes. Au son de la cloche (qui est en fait un bout de poutre en métal), les bonzes rappliquent devant le réfectoire. Il sont alors des centaines à venir se rassasier vers 10:30. Il ne faut pas traîner… à midi ils ne pourront plus rien ingurgiter jusqu’au lendemain ! Nous en apprenons donc un peu plus sur le mode de vie des moines dans un monastère bouddhiste. Celui-ci en compte 1200 (de moines et de novices)…

10:30... A table!

Le bol pour la quête: un des 8 objets "autorisés" pour le moine

En blanc, les petits novices

Ensuite, à la demande de Marie, nous nous rendons chez un tisserand dont la spécialité est le tissage de la soie… Heureusement, ils font aussi du coton. Nous choisissons donc des tissus qui serviront peut-être un jour à réaliser des petites poules ou un tour de lit pour un futur bébé. J’en profite quand même pour remettre un peu d’espoir dans le cœur de ceux qui l’avaient perdu de me voir un jour en longyi (l’autre nom du sarong) 😉 Je l’ai choisi bleu marine avec des formes géométriques très discrètes…

Métier à tisser birman

Tissage de la soie

Juste après, direction le sommet d’une colline toute proche, sur laquelle se trouve un temple contenant des bouddhas et encore des bouddhas : 45 dans une fausse grotte et trois autres plus grands dont un qui a 6 doigts à la main gauche… En chemin, on s’arrête pour observer l’artisanat sur argent : impressionnant mais pas trop à notre goût…

45 Bouddhas dans une fausse grotte

6 et non 5 comme il se devrait... mais c'est Bouddha!

Bol en argent repoussé

En descendant de la colline (mais pas à bicyclette), nous prenons notre repas et repartons pour traverser la rivière qui est au confluent avec l’Irrawaddy à cet endroit (à Sanaing, à 18 km de Mandalay). Nous passons le bras de la rivière et montons dans une calèche puisqu’à cet endroit (Amarapura), c’est le seul moyen de transport sur cette (presque) île. Deux monastères y attendent notre visite : l’un qui abrite une école bouddhiste dans un monastère construit entièrement en teck et l’autre en brique, construit par une méchante reine (mais c’est la légende qui le dit… En vrai, on n’en sait rien !)

Le "bac"

Dans la calèche

Dernier jour de classe au monastère (en teck)

Le monastère (en brique) de la méchante reine

De retour sur l’autre rive, nous rejoignons le pont d’U Bein, célèbre plus long pont en teck du pays (1,5 km) qui rejoint l’ancienne capitale Amarapura à Ava, la nouvelle capitale (au XIXème). Ce pont a en principe les pieds dans l’eau sur ton son long mais là, c’est la saison sèche :/

Le pont en teck d'U Bein

Le pont en teck d'U Bein

Le pont en teck d'U Bein

Le pont en teck d'U Bein

Nous terminons la journée dans notre hôtel. Celui-ci est difficile d’accès car les préparatifs du nouvel an vont bon train et certaines rues sont déjà bloquées… Petit souper et soirée télé et internet. Bonne nuit !

Mingalaba

lundi, avril 12th, 2010

…ce qui veut dire « Bonjour » en birman. Aujourd’hui, on va la faire courte (DUF, un commentaire ?)…

Nous avons embraqué sur un bateau pour remonter l’Ayeyarwaddy, en direction de Mingun où nous avons pu admirer une impressionnante pagode inachevée. Juste à côté, une imposante cloche de 90 tonnes qui a traversé le fleuve sur des bambous. Un peu plus loin, toujours à Mingun, la pagode Myathentan avec 7 terrasses qui symbolisent les 7 chaines de montagnes qui entourent le paradis bouddhiste. Retour en bateau ver vers Mandalay ; au port vue le Mandal-Eye.

Après le repas, nous sommes allés à la rencontre du « plus vénéré Bouddha » du pays : le Bouddha Mahamuni recouvert constamment, et depuis des siècle, avec des feuilles d’or que les fidèles viennent lui appliquer. En sortant du temple nous avons pu observer le travail des tailleurs de pierres (Bouddhas, lions gardiens, etc.) ; nous avons déjà choisi celui qui ira dans notre jardin. En chemin, nous nous arrêtons (encore) pour acheter des tissus (2 fois, dont une pour acheter des morceaux d’habits de moines). La confection des feuilles d’or… on pourrait imaginer que cela se fait à la machine ! Et bien, pas à Mandalay ! Tout un quartier s’affaire à produire les feuilles d’or utilisées à travers tout les pays (et au-delà)… à la main et la force des bras : impressionnant !

Le monastère Shwenandaw, « un des plus beau monastère en teck du pays », a été notre visite suivante ; nous avons pu y assister à la sortie de moines ordonnés à l’instant… Nous sommes ensuite passés à la pagode Kuthodaw, véritable bibliothèque de pierre(s) avec ses 729 stèles reprenant les écritures sacrées du bouddhisme (comme entérinée lors du second sinode bouddhiste) abritées chacune dans un pagodon blanc. Ces 729 pagodons « encerclent » la pagode principale : du plus bel effet ! Nous terminons la journée par la visite de la pagode située sur la colline de Mandalay, malheureusement, la brume nous empêche de distinguer les détails du paysage et de prendre les jolies photos espérées… retour à l’hôtel ; demain, on se lève (encore) tôt !

Tchjézoubé (Merci) et à demain 😉

Lac Inle

mardi, avril 13th, 2010

Ce matin, départ de Mandalay vers Heho, à quelques encablures du lac Inlé, lac d’altitude (+/- 950 m selon notre guide) qui s’étend sur une vingtaine de kilomètres en longueur et 5 ou 6 en largeur. En chemin, entre l’aéroport et notre destination, nous visitons un autre monastère en teck, avec une petite particularité : il a des fenêtres ovales. Malheureusement pour nous, les moines ne sont pas là…


Pas possible de prendre une belle photo de moine dans la fenêtre (on en a vues, ça pète !). Arrivée à l’embarcadère (oui, nous nous rendons à l’hôtel en pirogue !) et navigation jusqu’à l’hôtel pendant un bon ¾ heure : l’hôtel fait rêver ; on dirait un peu les hôtels de luxe de Polynésie avec de bungalows sur pilotis, les pieds dans l’eau… Et bien, on en a un comme ça !

A l'avant-plan, notre "chambre"

Départ quelques minutes plus tard, toujours en pirogue, vers le milieu du lac, pour le repas puis pour admirer le travail des tisserands (soie, coton et fibre de lotus ; on ne savait même pas que ça existait !),

Pêcheur avec nasse

des forgerons (ramener un couteau dans l’avion, ça le fait moyen !) et des rouleuses de cigares.

Sur le lac, chacun vaque à ses occupations : pêche à la nasse, au filet, ramassage d’algues pour engraisser les champs, transports de biens ou de touristes, dragage du fond du lac (la circulation est rendue très difficile par le niveau très bas des eaux cette année) et autres…

Retour vers l’hôtel pour une fin d’après-midi « tranquille »… et c’était très bien comme ça.